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Des étoiles

Fr. 2013. Drame de Dyana Gaye avec Marème Demba Ly, Souleymane Seye Ndiaye, Ralph Amoussou. À Turin, New York et Dakar, les parcours parallèles de trois Sénégalais confrontés aux dures réalités de l'exil. Film de coeur aux moyens modestes. Quelques scènes inutilement bavardes. Caméra attentive, quasi clandestine. Travail inspiré sur la lumière. Interprétation plutôt inégale. (sortie en salle: 3 avril 2015)

Général
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Des étoiles (Des étoiles)

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Fr. 2013. Drame de Dyana Gaye avec Marème Demba Ly, Souleymane Seye Ndiaye, Ralph Amoussou.

À Turin, New York et Dakar, les parcours parallèles de trois Sénégalais confrontés aux dures réalités de l'exil. Film de coeur aux moyens modestes. Quelques scènes inutilement bavardes. Caméra attentive, quasi clandestine. Travail inspiré sur la lumière. Interprétation plutôt inégale. (sortie en salle: 3 avril 2015)

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Sophie quitte son Sénégal natal afin de retrouver à Turin son mari Abdoulaye, parti un an avant elle dans le but de préparer sa venue. Elle est accueillie par la femme qui, jusqu'à tout récemment, partageait l'appartement et le lit de son mari. Celle-ci lui annonce qu'Abdoulaye est parti sur un chantier en France. Or, le jeune homme vient de débarquer à New York en compagnie de son cousin. Trahi par ce dernier, Abdoulaye tente de survivre dans la jungle de Manhattan et trouve une main secourable en la personne de Sy, proche ami d'une restauratrice partie au Sénégal avec son fils Thierno, afin d'enterrer son mari. Tandis que Thierno découvre le pays de ses origines et cherche un piano pour y exercer son talent, Sophie obtient l'aide d'une Italienne charitable, qui l'accueille chez elle et l'aide à trouver un travail.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur l'exil, l'identité, le besoin de trouver sa place dans le monde, la Franco-Sénégalaise Dyana Gaye a réalisé un petit film de coeur qui, entre l'espoir et la désillusion, suit les trajectoires de trois étoiles. Sa caméra attentive reste proche des visages, des expressions, donnant ainsi au film l'allure d'un documentaire clandestin fictionnalisé. À noter ici: une attention toute particulière à la lumière, diurne et aveuglante dans les scènes de Dakar, sombre et nocturne dans celles de Turin et de New York, où la perspective des personnages sans-papiers est plus limitée. La modestie des moyens et le tournage à la va-vite désavantagent parfois le film, comme en témoignent les scènes où le dialogue inutilement abondant tente de faire oublier l'inexpression cinématographique, ainsi que l'interprétation plutôt inégale.

Texte : Martin Bilodeau

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