(...) Sandrine Kiberlain affiche ici de façon discrète un talent comique vraiment bien affirmé. Entourée de beaux personnages secondaires, dont certains sont très marrants (...), l'actrice, lauréate d'un César grâce à ce rôle, propose ici une composition étonnante.

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Albert Dupontel a réalisé… un festin pour les yeux. (...) le récit, déballé à la vitesse de l’éclair (...), demeure à chaque instant propulsé par des idées visuelles fortes et gracieuses (...), des situations tragicomiques simples et chargées, des personnages superbement dessinés.

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On the visual side it’s like AMELIE on steroids, as through the first half hour the camera cartoonishly sweeps, circles, zooms and pans as though afraid of pausing for even a moment as it goes in search of the next sight-gag.

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(...) cette comédie loufoque très rythmée est ce que le cinéaste acteur a fait de mieux et de plus drôle. On y retrouve une Sandrine Kiberlain au sommet du décalage. (...) Avec sa causticité mal embouchée, Dupontel relève le niveau de la comédie française.

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Dans [une] même séquence, Dupontel allie élégance de la mise en scène, grand guignol et sens du gag. (...) tous les personnages possèdent une haute dose comique. La palme revient à Sandrine Kiberlain. (...) Jubilatoire de bout en bout.

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On ne savait pas qu'il y avait, en France, un cinéaste capable d'égaler Blake Edwards dans son goût du burlesque et son art à transformer la grossièreté en élégance. Si: Albert Dupontel. (...) Comme dans le grand cinéma français de jadis, les seconds rôles rivalisent avec le couple vedette.

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Sur ce porte-avions de sanglante galéjade, Dupontel fait décoller une comédie de folie. (...) L'improbable duo est entouré ici d'épatants seconds rôles choisis parmi la fine fleur du catalogue, à commencer par Nicolas Marié, dans la robe d'un avocat bègue.

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Si Dupontel (acteur) fait (bien) du Dupontel, que dire de Sandrine Kiberlain, sinon qu'elle est époustouflante? (...) À 45 ans, [elle] semble enfin avoir pris conscience de son talent. Résultat: elle se lâche, elle ose ce qu'auparavant elle n'aurait jamais accepté, ou pu jouer.

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"Je ne crois pas que 9 MOIS FERME soit une comédie, mais davantage un drame drôle. (...) la juge nage en plein drame; quand j’ai rencontré Sandrine, je lui ai dit de jouer sa partition comme un drame et que le reste de l’équipe allait se charger du côté clownesque."

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Avec son lot de situations cocasses, son humour noir aux accents absurdes et son tandem on ne peut plus dépareillé, 9 MOIS FERME s’avère au final une comédie hilarante qui fait grincer des dents. [Même si] le scénariste-réalisateur ne partage pas nécessairement cet avis...

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