Fr. 2012. Drame de Abbas Kiarostami avec Rin Takanashi, Tadashi Okuno, Ryo Kase. À Tokyo, une jeune escorte aux prises avec un petit ami jaloux bouleverse l'existence d'un vieil écrivain chez qui elle a passé la nuit. Oeuvre mineure dans la continuité esthétique de l'oeuvre du cinéaste. Photographie soignée. Mise en scène délibérément statique. Interprétation touchante de T. Okuno. (sortie en salle: 10 mai 2013)
À Tokyo, une jeune escorte aux prises avec un petit ami jaloux bouleverse l'existence d'un vieil écrivain chez qui elle a passé la nuit. Oeuvre mineure dans la continuité esthétique de l'oeuvre du cinéaste. Photographie soignée. Mise en scène délibérément statique. Interprétation touchante de T. Okuno. (sortie en salle: 10 mai 2013)
Fabrice Leclerc - L'Express
Celui qui a porté le cinéma iranien pendant une décennie (...) n'a cessé, depuis quelques années, de décliner. (...) Jusqu'à ce (...) film poseur et vain. (...) Kiarostami sait colmater les brèches avec des rustines (un coup d'expérimental, un brin d'onirisme) mais la vacuité de l'ensemble le voue à la cale sèche.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Pour son nouveau film, présenté cette année à Cannes, le cinéaste iranien Abbas Kiarostami, Palme d'or en 1997 pour LE GOÛT DE LA CERISE, s'essaie au goût du saké. Mais trop de boisson fait dormir.
Éric Libiot - L'Express
À travers la rencontre, à Tokyo, d'un vieil homme et d'une jeune fille, (...) Kiarostami filme la subjectivité des points de vue, les sautes d'humeur de la vérité et la mainmise des apparences sur la réalité. Tout cela est (...) séduisant (...) jusqu'à ce que s'installe un léger ennui, dû à un scénario qui verse dans une certaine banalité dramatique.
Alexandre Boussageon - Le Nouvel Observateur
LIKE SOMEONE IN LOVE est une ode à la bonté. Celle d'un vieux monsieur (...) envers une étudiante. (...) Kiarostami (...) suggère plus qu'il ne montre, ne porte aucun jugement, amène subtilement le spectateur à entrer dans la vie de chacun des personnages, à les aimer tels que lui-même les aime.
Ty Burr - The Boston Globe
The new film is slender, and it plays obliquely with the style of the 20th-century Japanese master Yasujiro Ozu: simple shots of simple people revealing universal truths. But there is more going on in LIKE SOMEONE IN LOVE than it seems initially.
Jean-Baptiste Morain - Les Inrockuptibles
Quel étrange film - l’un des plus beaux, l’un des plus mystérieux de Kiarostami -, qui tire toutes ses beautés de la suspension de sens, de l’impossibilité de jugement moral qu’il suggère.
Michèle Levieux - L'Humanité
(...) Abbas Kiarostami se joue du son off, du hors champ, afin de pénétrer l’intérieur de l’être, son chagrin intime qui fait que le monde extérieur n’existe plus. D’une histoire à trois cette fois, littérairement très japonaise et cinématographiquement ozuesque, Abbas crée une émotion douloureuse.
Julien Gester - Libération
(...) LIKE SOMEONE IN LOVE peut paraître n’être que pur exercice formel et plastique, magistral, autour d’un argument dont la ténuité n’a d’égale que la trivialité: l’itinéraire sans but (...) [d’une] insaisissable jeune femme. (...) Se dessine ainsi comme une refocalisation du cinéma du maître iranien.
Aurélien Ferenczi - Télérama
Kiarostami (...) trimbale de continent en continent ses fables ambiguës, soigneusement polysémiques. Hier, c'était la Toscane, (...) aujourd'hui, c'est Tokyo. (...) Le talent de filmeur est intact: en témoignent les quinze premières minutes du film, peut-être la séquence la mieux mise en scène de l'année.