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Le Paradis des bêtes

Fr. 2012. Drame de Estelle Larrivaz avec Stefano Cassetti, Géraldine Pailhas, Klingberg Valentine. Après avoir violemment frappé son épouse qui l'a quitté, un commerçant agressif et manipulateur kidnappe ses deux enfants et s'exile avec eux en Suisse. Étude minutieuse et émouvante sur la violence conjugale. Mise en scène à la fois sobre et évocatrice. Quelques invraisemblances. Interprétation sincère. (sortie en salle: 14 septembre 2012)

13 ans +
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Le Paradis des bêtes (Le Paradis des bêtes)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2012. Drame de Estelle Larrivaz avec Stefano Cassetti, Géraldine Pailhas, Klingberg Valentine.

Après avoir violemment frappé son épouse qui l'a quitté, un commerçant agressif et manipulateur kidnappe ses deux enfants et s'exile avec eux en Suisse. Étude minutieuse et émouvante sur la violence conjugale. Mise en scène à la fois sobre et évocatrice. Quelques invraisemblances. Interprétation sincère. (sortie en salle: 14 septembre 2012)

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Découvrant l'infidélité de son époux Dominique, propriétaire d'une animalerie à Annecy, Cathy le quitte et s'installe à Grenoble avec leurs deux enfants Clarisse et Ferdinand. Rongé par la culpabilité, le mari agressif la retrouve et la supplie de revenir. En vain. Dans un accès de rage, il la frappe violemment puis, renonçant à lui porter secours, kidnappe Clarisse et Ferdinand. Il s'installe ave eux dans une luxueuse station de ski en Suisse, où il espère y implanter un commerce tout en se soustrayant à la justice française. Reprenant conscience et faisant fi de son état, Cathy se lance à la recherche de ses enfants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Puisant dans de douloureux souvenirs d'enfance, la comédienne Estelle Larrivaz (IRMA VEP, BEAU FIXE) propose avec ce premier long métrage en tant que scénariste-réalisatrice une étude minutieuse et émouvante sur les ravages de la violence conjugale et son impact chez les enfants. Si l'époux violent incarné par Stefano Cassetti attire rarement la sympathie, il n'est jamais démonisé, preuve de l'approche nuancée de la cinéaste. Celle-ci exploite les paysages alpins de manière à la fois sobre et évocatrice, opposant leur splendeur à la dureté et à la tristesse d'un récit qui n'est pas exempt d'invraisemblances. La principale force de ce drame campé dans un cadre opulent et bourgeois réside dans la sincérité prenante de tous les interprètes, jeunes et adultes, exposés par la cinéaste à des situations de tension extrême.

Texte : André Lavoie

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