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La Mort en douce (Killing Them Softly)

É.-U. 2012. Drame de moeurs de Andrew Dominik avec Brad Pitt, Scoot McNairy, Ben Mendelsohn. Un tueur professionnel débarque à la Nouvelle-Orléans afin de régler leur compte aux auteurs d'un casse survenu dans une salle de paris clandestins sous juridiction mafieuse. Peinture de milieu pénétrante. Intrigue minimaliste aux dialogues affûtés. Ensemble soigné, parfois esthétisant à l'excès. Interprétation de première force. Excellent B. Pitt. (sortie en salle: 30 novembre 2012)

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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La Mort en douce (Killing Them Softly)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2012. Drame de moeurs de Andrew Dominik avec Brad Pitt, Scoot McNairy, Ben Mendelsohn.

Un tueur professionnel débarque à la Nouvelle-Orléans afin de régler leur compte aux auteurs d'un casse survenu dans une salle de paris clandestins sous juridiction mafieuse. Peinture de milieu pénétrante. Intrigue minimaliste aux dialogues affûtés. Ensemble soigné, parfois esthétisant à l'excès. Interprétation de première force. Excellent B. Pitt. (sortie en salle: 30 novembre 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Andrew Dominik
D'après le roman de George V. Higgins
Photographie :
Jackie Cogan est appelé à la Nouvelle-Orléans afin de donner un coup de balai au sein de la pègre locale. Deux petits truands sans envergure, l'ambitieux Frankie et le toxicomane Russell, ont en effet perturbé l'économie interlope en dévalisant le coffre et les joueurs d'une salle de paris clandestins dirigée par Markie Trattman. Le coup ressemble tellement à celui orchestré par le même Trattman un an plus tôt que les soupçons se portent immédiatement sur lui. Résultat qu'avait anticipé le véritable commanditaire de ce casse, Johnny Amato. Par souci d'efficacité et de propreté, Jackie, qui a démasqué tout ce beau monde, fait venir de New York Mickey, un autre tueur professionnel, au nom de qui il négocie un cachet à la hausse. Mais le grave problème d'alcool de ce dernier l'empêche d'accomplir son mandat, forçant Jackie à abattre seul tout le boulot.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur du remarqué THE ASSASSINATION OF JESSE JAMES BY THE COWARD ROBERT FORD brosse une nouvelle peinture de milieu assez pénétrante, cuite à basse température, dans laquelle il faufile une intrigue minimaliste servant à l'éclairer. Pareillement, le contexte socio-politique - l'action est campée en pleine crise financière, durant les jours précédant l'élection de Barack Obama en novembre 2008, dans une ville encore défigurée par le passage de l'ouragan Katrina - renvoie en miroir aux questions économiques au coeur du film. Car KILLING THEM SOFTLY est un vigoureux exposé sur l'économie du crime, ainsi qu'une illustration convaincante de la chaîne alimentaire qui lie petits et grands criminels d'une part, la pègre et le pouvoir d'autre part. L'ensemble, plastiquement très soigné, voire parfois esthétisant sans justification, est actionné par des dialogues affûtés et caustiques, sans doute proches de la source, soit le roman éponyme de George V. Higgins. La distribution, de première force jusque dans ses petits rôles, est dominée par un Brad Pitt très en forme en tueur ultra-lucide.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Efficace**

Mise en scène très stylée, dialogues ciselés avec souvent de l'humour distillé au milieu de séquences sanglantes, ce polar bien ficelé est très efficace.

Mort en douce, La Andrew Dominik

Les tueurs aussi déposent le bilan

Il se dégage de KILLING THEM SOFTLY une sensation d'absurdité cauchemardesque qui met longtemps à se dissiper.

Mort en douce, La Andrew Dominik

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