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La Fille au manteau blanc (The Girl in the White Coat)

Can. 2012. Drame de Darrell Wasyk avec Pascale Montpetit, Monique Mercure, Joey Klein. Après avoir fait repriser son manteau au prix de patientes économies, une femme sombre dans la déchéance. Adaptation libre, au parfum désuet, d'une nouvelle de Gogol. Scénario épisodique pas toujours crédible. Réalisation modeste mais compétente. Jeu vigoureux de P. Montpetit. Quelques fausses notes dans l'interprétation. (sortie en salle: 22 juin 2012)

13 ans +
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La Fille au manteau blanc (The Girl in the White Coat)

13 ans + 13 ans +

Can. 2012. Drame de Darrell Wasyk avec Pascale Montpetit, Monique Mercure, Joey Klein.

Après avoir fait repriser son manteau au prix de patientes économies, une femme sombre dans la déchéance. Adaptation libre, au parfum désuet, d'une nouvelle de Gogol. Scénario épisodique pas toujours crédible. Réalisation modeste mais compétente. Jeu vigoureux de P. Montpetit. Quelques fausses notes dans l'interprétation. (sortie en salle: 22 juin 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
Excentris
Producteurs :
En grattant les fonds de tiroirs, Élise, manutentionnaire dans une papeterie, arrive à payer la chambre de son père dans un centre de soins spécialisés. En revanche, il ne lui reste pratiquement rien pour régler la note de son minuscule appartement montréalais. Avec une satisfaction évidente, sa logeuse fait constamment planer des menaces d'éviction. Croyant que le vent a tourné au boulot, Élise obtient un poste un peu mieux rémunéré. Mais incapable de s'adapter, elle est réaffectée à ses anciennes fonctions. Humiliée par ses collègues qui se moquent de son vieux manteau blanc, un cadeau de son cher papa, Élise finit par rassembler la somme nécessaire au reprisage du vêtement. Parce qu'il a bon coeur, un tailleur accepte la tâche moyennant un tarif dérisoire. Par pure méchanceté, son épouse réclame plus tard une forte somme en échange du manteau. À ce stade, l'équilibre mental d'Élise a déjà commencé à vaciller.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation libre de la nouvelle "Le Manteau", de Nicolas Gogol, transpose l'action de la Russie du XIXe siècle au Montréal d'aujourd'hui. Bien qu'il soit soucieux de respecter l'esprit et le ton de l'oeuvre originale, centrée sur un personnage masculin, le scénario épisodique sonne faux, la plupart du temps. L'ensemble dégage en effet une impression détonnante de désuétude. À plus forte raison que le contexte contemporain, un Montréal anglophone, paraît tout droit sorti des années 1950, et que certains personnages périphériques (la logeuse, la commerçante, etc.) ressemblent à des caricatures d'après-guerre. Difficile à cerner sur le plan psychologique, l'héroïne campée avec vigueur par Pascale Montpetit ne convainc pas toujours, ses actions irrationnelles servant avant tout à alimenter cet exercice un peu forcé sur la victimisation. Le manque de budget déteint sur la réalisation quoique, au plan technique, le métier de Darrell Wasyk (H, MUSTARD BATH) reste évident. Cela dit, sa direction d'acteurs laisse passer quelques fausses notes.

Texte : François Lévesque

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