É.-U. 2012. Drame fantastique de Andrew Stanton avec Taylor Kitsch, Lynn Collins, Willem Dafoe. En 1868, un capitaine sudiste est mystérieusement transporté sur Mars où ses exploits lui attirent le respect des peuples de la planète rouge. Scénario solide tiré d'un roman d'Edgar Rice Burroughs. Réalisation inventive et spectaculaire. Décors grandioses bien exploités. Belle connivence entre les deux vedettes. (sortie en salle: 9 mars 2012)
En 1868, un capitaine sudiste est mystérieusement transporté sur Mars où ses exploits lui attirent le respect des peuples de la planète rouge. Scénario solide tiré d'un roman d'Edgar Rice Burroughs. Réalisation inventive et spectaculaire. Décors grandioses bien exploités. Belle connivence entre les deux vedettes. (sortie en salle: 9 mars 2012)
Paru en 1912, le roman "A Princess of Mars" fut le premier d'une série portant sur les exploits de John Carter sur Barsoom, le nom donné à Mars par l'auteur Edgar Rice Burroughs (qui créera la même année le personnage de Tarzan). Cette série exerça une influence certaine sur le cinéma de science-fiction et d'anticipation des années 1960 et 1970, et en particulier sur le créateur des STAR WARS, George Lucas. D'où peut-être l'impression que JOHN CARTER arrive un peu tard. Partant d'une source que d'aucuns qualifieront de désuète, les scénaristes ont composé une adaptation exemplaire, d'une part en resserrant l'action de l'intrigue originale, d'autre part en créant un déclencheur plus tangible pour expliquer la venue de Carter sur Mars, enfin en conservant la présence de l'auteur dans le récit. Andrew Stanton (WALL-E) fait un usage inventif des paysages martiens grandioses et orchestre de spectaculaires scènes de combat. Les interprètes relèvent avec brio le défi de la fusion des personnages réels et animés, alors qu'une connivence espiègle lie le couple vedette.
Texte : André Caron
Julien Welter - L'Express
Si les effets spéciaux sont réussis et si l'action est au rendez-vous, le récit manque d'originalité, le héros ressemble à un grand dadais en slip et les dialogues viennent des fonds de tiroir d'un scénariste. Seule bonne nouvelle: c'est drôle à regarder.
Pierre Fornerod - Ouest-France
Visuellement, le résultat est très abouti avec un torrent de visions fantastiques impressionnantes. (...) Ça ne suffit pas toujours à clarifier (...) un récit qui navigue (...) dans tous les genres. Il y a du western, du péplum, (...) de la [SF].
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Le réalisateur trouve la parade idéale pour estomper la violence de cette aventure guerrière: le sang des autochtones est bleu. Malgré des longueurs, on s’embarque sans résistance dans cette épopée qui ne manque pas de souffle.
Olivier Séguret - Libération
(...) [c']est un film bizarre, désordonné et courageux. Impuissant à faire [des] choix cruels (...), Stanton se bâfre jusqu’à une certaine outrance, mais nous régale aussi d’une pyrotechnie graphique qui frappe par (...) sa quête créative intense.
Jean-François Rauger - Le Monde
(...) JOHN CARTER est un film d'aventure qui mêle habilement le vieux et le neuf. Le neuf, c'est la perfection d'effets spéciaux numériques (...); le vieux, c'est la fidélité à des formes de récit qui ont, depuis toujours, nourri le cinéma populaire.