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John Carter

É.-U. 2012. Drame fantastique de Andrew Stanton avec Taylor Kitsch, Lynn Collins, Willem Dafoe. En 1868, un capitaine sudiste est mystérieusement transporté sur Mars où ses exploits lui attirent le respect des peuples de la planète rouge. Scénario solide tiré d'un roman d'Edgar Rice Burroughs. Réalisation inventive et spectaculaire. Décors grandioses bien exploités. Belle connivence entre les deux vedettes. (sortie en salle: 9 mars 2012)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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John Carter (John Carter)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2012. Drame fantastique de Andrew Stanton avec Taylor Kitsch, Lynn Collins, Willem Dafoe.

En 1868, un capitaine sudiste est mystérieusement transporté sur Mars où ses exploits lui attirent le respect des peuples de la planète rouge. Scénario solide tiré d'un roman d'Edgar Rice Burroughs. Réalisation inventive et spectaculaire. Décors grandioses bien exploités. Belle connivence entre les deux vedettes. (sortie en salle: 9 mars 2012)

1881, New York. À la mort de son oncle John Carter, le jeune Edgar Rice Burroughs apprend que celui-ci lui a légué toute sa fortune, ainsi qu'un manuscrit que lui seul peut consulter. La lecture de ce texte lui apprend que Carter, un Virginien qui fut jadis capitaine dans l'armée sudiste, a vécu des années plus tôt, en 1868, une aventure extraordinaire. Transporté sur la planète Mars, il fut capturé par les géants verts à quatre bras, les Tharks. Bientôt, les prouesses physiques de l'humain libéré de la gravité terrestre impressionnent Tars Tarkas, le chef des Tharks. Mais leur amitié naissante est mise à rude épreuve lorsque Carter sauve la princesse Dejah Thoris, une ravissante humanoïde ennemie des Tharks, engagée dans un combat pour vaincre le vil Sab Than, qui menace de détruire son peuple.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Paru en 1912, le roman "A Princess of Mars" fut le premier d'une série portant sur les exploits de John Carter sur Barsoom, le nom donné à Mars par l'auteur Edgar Rice Burroughs (qui créera la même année le personnage de Tarzan). Cette série exerça une influence certaine sur le cinéma de science-fiction et d'anticipation des années 1960 et 1970, et en particulier sur le créateur des STAR WARS, George Lucas. D'où peut-être l'impression que JOHN CARTER arrive un peu tard. Partant d'une source que d'aucuns qualifieront de désuète, les scénaristes ont composé une adaptation exemplaire, d'une part en resserrant l'action de l'intrigue originale, d'autre part en créant un déclencheur plus tangible pour expliquer la venue de Carter sur Mars, enfin en conservant la présence de l'auteur dans le récit. Andrew Stanton (WALL-E) fait un usage inventif des paysages martiens grandioses et orchestre de spectaculaires scènes de combat. Les interprètes relèvent avec brio le défi de la fusion des personnages réels et animés, alors qu'une connivence espiègle lie le couple vedette.

Texte : André Caron

Revue de presse

Un Film qui manque cruellement d'originalité

Si les effets spéciaux sont réussis et si l'action est au rendez-vous, le récit manque d'originalité, le héros ressemble à un grand dadais en slip et les dialogues viennent des fonds de tiroir d'un scénariste. Seule bonne nouvelle: c'est drôle à regarder.

John Carter Andrew Stanton

Un Petit Frère de Tarzan

Visuellement, le résultat est très abouti avec un torrent de visions fantastiques impressionnantes. (...) Ça ne suffit pas toujours à clarifier (...) un récit qui navigue (...) dans tous les genres. Il y a du western, du péplum, (...) de la [SF].

John Carter Andrew Stanton

À la conquête du monde

Le réalisateur trouve la parade idéale pour estomper la violence de cette aventure guerrière: le sang des autochtones est bleu. Malgré des longueurs, on s’embarque sans résistance dans cette épopée qui ne manque pas de souffle.

John Carter Andrew Stanton

En avant, Mars!

(...) [c']est un film bizarre, désordonné et courageux. Impuissant à faire [des] choix cruels (...), Stanton se bâfre jusqu’à une certaine outrance, mais nous régale aussi d’une pyrotechnie graphique qui frappe par (...) sa quête créative intense.

John Carter Andrew Stanton

Péplum cosmique et numérique

(...) JOHN CARTER est un film d'aventure qui mêle habilement le vieux et le neuf. Le neuf, c'est la perfection d'effets spéciaux numériques (...); le vieux, c'est la fidélité à des formes de récit qui ont, depuis toujours, nourri le cinéma populaire.

John Carter Andrew Stanton

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