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Drug War (Du Shan)

H.-K. 2012. Drame policier de Johnnie To avec Louis Koo, Honglei Sun, Yi Huang. Avec la complicité d'un fabricant de drogues, un inspecteur de police infiltre un important cartel international. Scénario habile, dans les limites du genre. Action menée rondement. Quelques touches d'humour. Tension soutenue. Réalisation nerveuse. Interprétation énergique. (sortie en salle: 16 août 2013)

13 ans + (violence)
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Drug War (Du Shan)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

H.-K. 2012. Drame policier de Johnnie To avec Louis Koo, Honglei Sun, Yi Huang.

Avec la complicité d'un fabricant de drogues, un inspecteur de police infiltre un important cartel international. Scénario habile, dans les limites du genre. Action menée rondement. Quelques touches d'humour. Tension soutenue. Réalisation nerveuse. Interprétation énergique. (sortie en salle: 16 août 2013)

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Transporté à l'hôpital à la suite d'un accident d'auto, Timmy Choi, fournisseur-clé d'un important cartel de narcotrafiquants opérant à partir de la Chine, est aussitôt mis aux arrêts. Afin d'éviter la peine capitale, il propose à l'inspecteur de police Zhang, spécialiste de l'infiltration, de l'aider à démanteler le réseau en lui organisant des rencontres avec ses clients et supérieurs. Lorsque l'un de ces rendez-vous clandestins tourne mal, Choi se porte au secours de Zhang et lui sauve la vie in extremis. Toutefois, alors qu'elle semble en voie de réussir, l'opération policière avorte, et Choi est soupçonné à tort d'avoir coulé l'information. À son corps défendant, Zhang se résout à lui donner une autre chance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le Hong-Kongais Johnnie To renoue enfin avec le polar flamboyant qui a fait sa réputation (THE MISSION, ELECTION). Campant son récit en Chine continentale, il tisse une intrigue habile et touffue - bien qu'asservie aux règles du genre - et ponctuée par quelques touches d'humour noir. Celle-ci démarre sur les chapeaux de roue pour ensuite s'engager (et parfois se perdre) dans des chemins plus tortueux. Les nombreuses scènes d'action, menées à un rythme d'enfer, culminent dans une longue débauche sanglante s'apparentant aux dernières salves d'un feu d'artifice. Les moments d'accalmie servent pour leur part à amplifier le climat de tension sourde maintenu d'un bout à l'autre. La mise en scène nerveuse, le montage sec, ainsi que le savant habillage sonore et visuel, servent bien le propos. Les interprètes sont totalement investis dans leurs rôles.

Texte : Jean Beaulieu

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