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Arbitrage

É.-U. 2012. Thriller de Nicholas Jarecki avec Richard Gere, Susan Sarandon, Tim Roth. Un puissant homme d'affaires fraudeur est soupçonné d'être impliqué dans la mort mystérieuse d'une jeune marchande d'art qui était sa maîtresse. Illustration glacée du monde de la finance. Suspense bien entretenu. Réalisation élégante. Distribution talentueuse. (sortie en salle: 19 octobre 2012)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Arbitrage (Arbitrage)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2012. Thriller de Nicholas Jarecki avec Richard Gere, Susan Sarandon, Tim Roth.

Un puissant homme d'affaires fraudeur est soupçonné d'être impliqué dans la mort mystérieuse d'une jeune marchande d'art qui était sa maîtresse. Illustration glacée du monde de la finance. Suspense bien entretenu. Réalisation élégante. Distribution talentueuse. (sortie en salle: 19 octobre 2012)

S'il donne l'impression d'être au dessus de ses affaires, Robert Miller, un riche spéculateur, souhaite plus que tout vendre son empire financier avant que ses manoeuvres frauduleuses ne soient dévoilées au grand jour. Alors qu'il fête ses soixante ans entouré de sa famille, dont sa femme Ellen et leur fille Brooke, héritière potentielle de l'empire, Miller quitte la soirée afin d'aller rejoindre Julie Côté, jeune marchande d'art française qu'il entretient aux frais de sa compagnie. Alors qu'ils font route vers une destination romantique, Robert et Julie ont un accident qui coûte la vie de cette dernière. Abandonnant la dépouille, Robert appelle un ex-détenu de sa connaissance afin qu'il fasse disparaître toute trace de sa présence sur les lieux de l'accident. Mais c'est sans compter sur le flair de l'insistant Michael Bryer, détective du NYPD.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La réalisation élégante du premier long métrage de fiction de Nicholas Jarecki s'accorde parfaitement avec le sujet. Sans avoir le panache ni le mordant du WALL STREET d'Oliver Stone, cette illustration glacée du monde de la finance repose sur un suspense bien entretenu. Toutefois, avec un sujet aussi riche que l'univers des bandits à cravate et des scandales financiers, il est légitime de se demander pourquoi Jarecki s'est embarrassé d'une intrigue de moeurs plus conventionnelle que sulfureuse. Aussi, le réalisateur aurait eu intérêt à étoffer ses personnages, lesquels se révèlent guindés et un peu artificiels. Fort heureusement, ceux-ci sont défendus avec conviction par une distribution talentueuse, où domine le charismatique et séduisant Richard Gere.

Texte : Manon Dumais

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