É.-U. 2011. Aventures de Tarsem Singh avec Henry Cavill, Mickey Rourke, Freida Pinto. Le paysan Thésée est guidé par Zeus pour rallier les Grecs contre un roi tyrannique qui cherche à libérer les Titans et détruire les dieux. Spectacle sanglant à mi-chemin entre le drame historique et l'épopée fantastique. Mise en scène hautement stylisée. Tableaux vivants somptueux mais sans âme. Forte présence de H. Cavill. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
Le paysan Thésée est guidé par Zeus pour rallier les Grecs contre un roi tyrannique qui cherche à libérer les Titans et détruire les dieux. Spectacle sanglant à mi-chemin entre le drame historique et l'épopée fantastique. Mise en scène hautement stylisée. Tableaux vivants somptueux mais sans âme. Forte présence de H. Cavill. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
À l'instar des récents 300, TROY et CLASH OF THE TITANS, cette production s'écarte considérablement des récits mythologiques grecs pour offrir au public un spectacle sanglant à mi-chemin entre le drame historique et l'épopée fantastique. Bien que le scénario repose sur un manichéisme primaire et dessine à gros traits des personnages de marbre façonnés dans des archétypes millénaires, l'esthète Tarsem Singh Dhandwar (THE FALL, THE CELL) signe une mise en scène hautement stylisée, qui privilégie les couleurs vives, les clairs-obscurs inspirés de Caravage, ainsi que des références aussi insolites que surprenantes (la voûte de la Chapelle Sistine, la rencontre entre Willard et Kurtz dans APOCALYPSE NOW!). Résultat: une série de somptueux tableaux vivants, d'une beauté hallucinante, qui illustrent un récit préfabriqué, entièrement tourné en studio à Montréal. Malgré tout, Henry Cavill (THE TUDORS) fait montre d'une forte présence, dominant une solide distribution.
Texte : André Caron
Aleksi K. Lepage - La Presse
Ne cherchez pas dans LES IMMORTELS une subtilité narrative, un esprit décalé, des sous-entendus ou une performance d’acteur qui ne soit pas aux minces limites de la caricature. Tout cela relève du pur spectacle. Habilement mis en boîte par Tarsem Singh.
Jay Stone - The Gazette
The combination of muscled hunks who bare their chests to fight every battle, and flamboyant costumes lends an air of happy camp to a film that seems to strain to be as artificial as possible.
Kevin Williamson - 24 Heures
Les cinéphiles qui adorent le travail orné (...) de Singh (...) seront ennuyés par un scénario prévisible et lourd comme le plomb. Inversement, les amateurs de cinéma d'action (...) risquent d'être agacés par les excentricités visuelles de Singh.
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Fantastique! Les immortels est ce qu'aurait dû être Le Choc des Titans sorti l'an dernier sur nos écrans. Le travail fait sur les images est exceptionnel. Pas un plan n'a été créé à la va-vite et chacun d'un ressemble à un tableau. Encore une fois, le réalisateur Tarsem nous en met plein la vue. Et il n'hésite pas à laisser la violence innondée l'écran. Et nous ne sommes pas en reste avec une distribution du tonnerre(Henry Cavill aura sûrement une merveilleuse carrière devant lui!) et plus qu'efficace, ce qui fait changement pour se genre de production qui mise généralement peu sur son casting au profit des effets spéciaux spectaculaires. Encore une fois, la critique de plus en plus mondaine et dédaigneuse devant le cinéma fantastique boude le film, jugé pas assez cérébral, trop violent, au scénario trop schématisé. À ses critiques, ils leur restent pourtant assez de Resnais, Rohmer ou Allen pour les combler, ils devraient peut-être aller voir ce qui leur plait vraiment et laisser le cinéma de genre aux amateurs. Devant la mise en scène spectaculaire de Tarsem, qui nous offre un festin visuel d'une intensitée foudroyante, on ne peut que s'incliner. Les Immortels mérite plus qu'un regard dédaigneux. C'est une oeuvre généreuse pour les cinéphiles du cinéma fantastique.
J'attribue à ce film la Cote