Can. 2010. Comédie de moeurs de Jacob Tierney avec Emily Hampshire, Jay Baruchel, Scott Speedman. La vie de trois locataires d'un immeuble montréalais est perturbée par la présence d'un tueur en série qui sévit dans leur quartier. Luxueuse adaptation d'un roman de Chrystine Brouillet. Intrigue bien ficelée gagnant graduellement en noirceur. Mise en scène réfléchie. Bonne interprétation. (sortie en salle: 3 juin 2011)
La vie de trois locataires d'un immeuble montréalais est perturbée par la présence d'un tueur en série qui sévit dans leur quartier. Luxueuse adaptation d'un roman de Chrystine Brouillet. Intrigue bien ficelée gagnant graduellement en noirceur. Mise en scène réfléchie. Bonne interprétation. (sortie en salle: 3 juin 2011)
Après le satirique THE TROTSKY, le comédien et réalisateur Jacob Tierney enchaîne avec cette adaptation d'un roman de Chrystine Brouillet ("Le Collectionneur"), dont il a transposé l'action dans le Montréal de 1995, avec la fièvre référendaire en toile de fond. Ce parti pris étonne puisque le film, un luxueux exercice de style, ne formule aucune véritable réflexion sociopolitique. Qu'à cela ne tienne, l'intrigue bien ficelée, d'abord assez légère, gagne graduellement en noirceur, à grand renfort d'humour macabre. La mise en scène réfléchie recourt à de bons effets de transition qui dynamisent l'ensemble, aidant non seulement le film à garder un bon rythme, mais évitant aussi que l'on ne s'arrête à certaines coïncidences commodes. En amoureux maladroit, Jay Baruchel est irréprochable, même s'il siffle un air connu. Scott Speedman, en séducteur carnassier, et surtout Emily Hampshire, en névrosée ordinaire, surprennent davantage. En voisine gueularde, Anne-Marie Cadieux en fait des tonnes dans une partition fort drôle.
Texte : François Lévesque
Brendan Kelly - The Gazette
THE TROTSKY (...) was a brainy but oh-so-light high-school comedy. GOOD NEIGHBOURS is even brainier, but light it ain’t. Au contraire, it is one grim, dark thriller that does indeed have a sense of humour, but the comedy here is of the distinctly twisted variety. (...) Baruchel makes Victor suitably jumpy, nervous and oddly irritating.
François Lévesque - Le Devoir
Suspense à combustion lente, GOOD NEIGHBOURS débute léger et se termine grinçant. Soutenu par une excellente partition aux accents giallo de Malajube, cet exercice de style habile apparaît initialement modeste mais a finalement le don de s'incruster.
Marc-André Lussier - La Presse
Si l’on peut deviner assez facilement l’identité du coupable, Tierney se révèle néanmoins habile pour faire écho au monde intérieur plutôt troublé de ses personnages. À cet égard, sa mise en scène, élégante et bien ancrée dans le genre, est de toute première classe. Dommage que son récit ne se distingue pas vraiment de la même façon.
Jim Slotek - Ici Week-End / 24 heures
(...) il s'agit là d'une véritable lettre d'amour adressée à Montréal. C'est un exercice assez psychologique, réalisé avec peu de moyens. (...) C'est le voyage sinistre qui donne à GOOD NEIGHBOURS sa saveur pétillante, incluant un meurtre suivi d'un viol, un coup monté qui est pour le moins ingénieux.
Malcolm Fraser - Mirror
Adapted from Quebec novelist Chrystine Brouillet’s 1982 novel Chère voisine, it’s a sparse and bleak film noir that combines coal- black humour and Hitchcock-style suspense with the particulars of local politics, set as it is during and after the referendum of 1995.
Guillaume Fournier - Voir
Les bonnes idées ne manquent pas dans GOOD NEIGHBOURS, et sans doute qu'avec un peu plus d'encadrement, Jacob Tierney aurait pu accoucher d'une oeuvre absolument singulière dans le paysage cinématographique québécois (...). Mais ici, le jeune réalisateur a tendance à s'éparpiller, ce qui nuit considérablement à la justesse de l'ensemble.
John Anderson - Variety
(...) unlike its giddy predecessor [THE TROTSKY], GOOD NEIGHBORS never finds a comfortable groove, or a tone that would enable its convoluted yet predictable plotting to engage the viewer.