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Le Dîner de cons (Dinner for Schmucks)

É.-U. 2010. Comédie de Jay Roach avec Steve Carell, Paul Rudd, Zach Galifianakis. Ayant dégoté un excentrique qu'il compte ridiculiser lors d'un dîner, un conseiller financier est accablé par une série de catastrophes provoquées par son invité. Remake navrant d'un succès français. Scénario moralisateur. Humour miné par la sensiblerie. Réalisation fruste. Niveaux de jeu mal assortis. (sortie en salle: 30 juillet 2010)

Général
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Le Dîner de cons (Dinner for Schmucks)

Général Général

É.-U. 2010. Comédie de Jay Roach avec Steve Carell, Paul Rudd, Zach Galifianakis.

Ayant dégoté un excentrique qu'il compte ridiculiser lors d'un dîner, un conseiller financier est accablé par une série de catastrophes provoquées par son invité. Remake navrant d'un succès français. Scénario moralisateur. Humour miné par la sensiblerie. Réalisation fruste. Niveaux de jeu mal assortis. (sortie en salle: 30 juillet 2010)

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Tim, un conseiller financier ambitieux, est sur le point d'obtenir une importante promotion. Avant de la lui accorder, Fender, son patron, lui explique qu'il devra dégoter un parfait idiot et l'amener à un dîner au cours duquel d'autres «spécimens» du genre seront présents. Le but de l'exercice: désigner le plus stupide du lot. Tim accepte mais, devant l'opposition de sa fiancée Julie, recule. Puis il fait la connaissance de Barry, un taxidermiste excentrique qu'il ne peut s'empêcher d'inviter afin de l'exhiber devant son patron. Parce qu'il a confondu les dates, Barry se présente chez Tim la veille du repas alors que ce dernier vient justement de se disputer avec Julie à son sujet. En voulant bien faire, Barry accumule les bourdes dont chacune contribue à mettre Tim dans l'embarras.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce remake américain du succès de Francis Veber LE DÎNER DE CONS est le fruit d'une gestation de plus de dix ans. Loin d'éblouir, le résultat désole tant les rires s'y font rares et les bons sentiments, trop présents. Ayant subi un patient travail de polissage et de rectitude politique, l'intrigue originale n'est plus que l'ombre d'elle-même. De fait, l'ironie a été complètement évacuée au profit d'une approche gentille confinant souvent à la sensiblerie. Tout cela passerait peut-être un peu mieux si la charge était moins ouvertement moralisatrice. Pourtant rompu au genre, Jay Roach (AUSTIN POWERS, MEET THE FOCKERS) ne parvient pas à insuffler quelque rythme que ce soit au film. Souvent approximative, sa réalisation apparaît en outre fruste. Enfin, le niveau de jeu des deux vedettes s'avère mal assorti avec, d'un côté, un Paul Rudd trop effacé, et, de l'autre, un Steve Carell déguisé et grimaçant.

Texte : François Lévesque

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