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Comment finir en beauté (A Beginner's Guide to Endings)

Can. 2010. Comédie dramatique de Jonathan Sobol avec Scott Caan, Paulo Costanzo, Jason Jones. Condamnés à plus ou moins court terme en raison de tests pharmacologiques que leur défunt père leur avait fait subir durant l'enfance, trois frères décident de réaliser leurs rêves. Production frénétique au dénouement cousu de fil blanc. Mise en scène clinquante. Personnages esquissés à gros traits. Interprétation vigoureuse. (sortie en salle: 1 juin 2012)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Comment finir en beauté (A Beginner's Guide to Endings)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2010. Comédie dramatique de Jonathan Sobol avec Scott Caan, Paulo Costanzo, Jason Jones.

Condamnés à plus ou moins court terme en raison de tests pharmacologiques que leur défunt père leur avait fait subir durant l'enfance, trois frères décident de réaliser leurs rêves. Production frénétique au dénouement cousu de fil blanc. Mise en scène clinquante. Personnages esquissés à gros traits. Interprétation vigoureuse. (sortie en salle: 1 juin 2012)

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Les Films Séville
À la suite du suicide de leur père, truand à la noix, trois frères découvrent qu'il les avait autrefois soumis, moyennant rétribution, à des tests pharmacologiques nocifs. Si nocifs en fait qu'ils sont condamnés, à plus ou moins court terme, ce qui les oblige à devancer le bilan de leurs existences minables. Cal, séducteur impénitent, décide de se ranger auprès d'une ancienne flamme soupçonnée d'assassiner tous ses conjoints. Jacob, timide et rangé, dresse une liste de toutes les choses extravagantes qu'il veut accomplir avant son trépas. Nuts, ancien boxer raté, remonte sur le ring, motivé par l'orgueil et l'argent. Rien ne va plus pour les frangins, dont la folle journée prendra fin à Niagara Falls.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette production désordonnée au rythme frénétique et au dénouement cousu de fil blanc s'appuie sur une mise en scène clinquante, généreuse en effets visuels. Ces derniers mettent en évidence la virtuosité technique du Canadien Jonathan Sobol, dont c'est le premier long métrage. Mais aussi, et c'est là où le bât blesse, son désir d'égaler le cinéma des frères Coen et de Quentin Tarantino. Dire qu'il échoue relève de l'euphémisme. En revanche, il réussit à montrer sous un jour original un décor d'une laideur criarde: Niagara Falls en automne. Aussi, Sobol a su assembler une distribution imposante d'acteurs chevronnés, chargés de défendre des personnages esquissés à gros traits. Certains ajoutent de l'éclat à l'affiche (Harvey Keitel, vite évacué), tandis que d'autres, comme Scott Caan, J.K. Simmons et Paulo Costanzo, incarnent avec vigueur des figures excessives et marginales.

Texte : André Lavoie

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