É.-U. 2009. Drame fantastique de Chris Weitz avec Kristen Stewart, Taylor Lautner, Robert Pattinson. Une jeune mortelle dépressive depuis que son amoureux vampire l'a quittée reprend vie au contact d'un ami autochtone amoureux d'elle, qui cultive un lourd secret. Second volet séduisant, au souffle romanesque et aux motifs victoriens, d'une série à succès. Suspense inconstant. Réalisation musclée. Effets spéciaux haut de gamme. Jeu sensible de K. Stewart. (sortie en salle: 19 novembre 2009)
Une jeune mortelle dépressive depuis que son amoureux vampire l'a quittée reprend vie au contact d'un ami autochtone amoureux d'elle, qui cultive un lourd secret. Second volet séduisant, au souffle romanesque et aux motifs victoriens, d'une série à succès. Suspense inconstant. Réalisation musclée. Effets spéciaux haut de gamme. Jeu sensible de K. Stewart. (sortie en salle: 19 novembre 2009)
Malgré un suspense inconstant et une durée excessive, ce second volet de la saga TWILIGHT, d'après l'oeuvre de Stephenie Meyer, séduit par son souffle romanesque et ses motifs victoriens empruntés au "Wuthering Heights" d'Emily Brontë. Une parentée confirmée par l'interprétation de Kristen Stewart, très juste en héroïne abandonnée, qui passe subtilement de l'exaltation à la dépression, puis à la résignation, à la suite du départ de son amoureux. Succédant à Catherine Hardwicke, à la barre du premier volet, Chris Weitz (THE GOLDEN COMPASS) signe une mise en scène musclée qui, sans refuser leur bonbon aux adolescentes en pâmoison devant la beauté de Robert Pattinson ou Tayler Lautner, cumule les scènes d'action viriles et les effets spéciaux haut de gamme visant à séduire une clientèle masculine restée jusque là en retrait du phénomène. Si la réalisation technique est irréprochable, la musique d'Alexandre Desplat dépasse d'une bonne tête tout ce qui se fait dans le genre et confère à certaines scènes, souvent les plus intimes, une valeur quasi symphonique.
Texte : Martin Bilodeau
Éric Libiot - L'Express
Edward s'éclipse pour ne pas faire du mal à Bella. Bella se console auprès du musculeux Jacob. Pas de chance, c'est un loup-garou (...). Le film ressemble à un épisode de BEVERLY HILLS 90210 censé enflammer les lycéennes. Jacob exhibe ses abdos, Bella déprime et Edward enchaîne les poses rimbaldiennes. C'est risible et interminable.
Nicolas Schaller - Le Nouvel Observateur
On ne sait ce qui est le plus accablant: l’indigence scénaristique et la ringardise esthétique de ces deux interminables heures d’atermoiements entre Bella (...) et ses deux prétendants (...)? Le succès d’ores et déjà acquis (...) de ce "Roméo et Juliette" niais et traditionaliste, où la parabole sur les frustrations du désir (...) cède de plus en plus clairement la place à une apologie de l’abstinence avant le mariage?
Cécile Mury - Télérama
Jacob (...) n'a rien à envier à son rival Edward, côté ralentis lourdingues au moindre déplacement. Grâce à lui (...) et à quelques vampires pseudo-italiens décorés comme des sapins de Noël, cette TENTATION atteint des sommets de kitsch inédits. À se demander si le réalisateur, facétieux, n'a pas délibérément truffé la romance pour ados de crypto-gags, destinés à faire ricaner leurs aînés.
Marie Sauvion - Le Parisien
(...) le premier volet (...) était (...) plus gracieux, plus inspiré.
Isabelle Régnier - Le Monde
La réussite du film tient à la représentation de ces créatures de jeunes hommes-loups à la beauté effrayante. Pour le reste, la mise en scène de Chris Weitz (...) atteint des sommets de kitsch, donnant l'impression par moments d'être devant un clip de karaoké.