É.-U. 2009. Drame policier de Tony Scott avec Denzel Washington, John Travolta, John Turturro. Un répartiteur du métro de New York négocie avec des criminels qui ont pris en otages 18 passagers et réclament 10 millions de dollars en échange de leur libération. Remake efficace d'un film de 1974, d'après le roman de John Godey. Juteuses pointes d'humour. Réalisation tonitruante, au suspense soutenu. Interprétation solide. (sortie en salle: 12 juin 2009)
Un répartiteur du métro de New York négocie avec des criminels qui ont pris en otages 18 passagers et réclament 10 millions de dollars en échange de leur libération. Remake efficace d'un film de 1974, d'après le roman de John Godey. Juteuses pointes d'humour. Réalisation tonitruante, au suspense soutenu. Interprétation solide. (sortie en salle: 12 juin 2009)
Après CRIMSON TIDE, MAN ON FIRE et DEJA VU, Tony Scott refait équipe avec Denzel Washington. Celui-ci apparaît sobre et solide face à un glaçant et énergique John Travolta dans cet efficace remake d'un thriller réalisé en 1974 par Joseph Sargent, d'après le roman de John Godey. Outre quelques références à la hantise du terrorisme depuis les attentats du 11 septembre 2001 et le contraste frappant entre le New York glauque des années 1970 et celui, plus propret, de 2009, THE TAKING OF PELHAM 1 2 3 ne se distingue guère des autres polars du genre, à base de prises d'otages et de courses contre la montre, redéfinis dans les années 1980 par la série DIE HARD. Le suspense soutenu et de juteuses pointes d'humour, la plupart gracieuseté du personnage du maire incarné avec aisance par James Gandolfini, rendent moins indigestes les effets tonitruants de mise en scène devenus la marque de commerce de Tony Scott.
Texte : Louis-Paul Rioux
Martin Bilodeau - Le Devoir
Un cinéaste plus raffiné aurait fait battre à tout rompre les coeurs de la salle. Scott nous a fait rire. Il n'y a pas lieu de lui en vouloir, mais quiconque réclame davantage d'un film que l'application d'un savoir-épater et d'une recette familière, avec ses retournements attendus (...), jugera PELHAM 1 2 3: L'ULTIME STATION pour ce qu'il est: une rame de métro.
Marc-André Lussier - La Presse
Au-delà du suspense généré par la situation de départ (...), le récit mise beaucoup sur le lien particulier qui s’établit entre (...) Ryder (Travolta) et (...) Garber (Washington). C’est là l’un des aspects les plus intéressants de ce film, d’autant que les deux acteurs (...) prennent visiblement plaisir à donner corps à cette joute psychologique.
Michael Rechtshaffen - The Hollywood Reporter
That semi-classic 1974 subway heist thriller (...) has been given a smartly streamlined overhaul while still remaining faithful to the original blueprint. THE TAKING OF PELHAM 1 2 3 (...) boasts a smart cast headed by Denzel Washington and John Travolta and a literate Brian Helgeland script.
Natalia Wysocka - Ici
L'essentiel de PELHAM 1 2 3 repose sur les dialogues entre Washington et Travolta qui offrent tout deux une performance bien musclée. On sent l'effort mis sur les touches d'humour qui traversent le scénario de bord en bord.
Manon Dumais - Voir
À défaut d'offrir des dialogues spirituels et mémorables, Tony Scott balance à la gueule du spectateur d'haletantes courses dans les rues de New York, sans oublier d'y ajouter de non moins spectaculaires accidents routiers.