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Leslie, My Name Is Evil

Can. 2009. Drame de moeurs de Reginald Harkema avec Kristen Hager, Gregory Smith, Ryan Robbins. Un chimiste voit sa foi chrétienne ébranlée après avoir croisé le regard d'une accusée au procès de la famille de Charles Manson, pour lequel il a été nommé juré. Mélange peu probant de satire politico-sociale et de drame de moeurs. Personnages caricaturaux. Réalisation modeste s'empêtrant dans ses artifices. Interprétation pas très convaincante. (sortie en salle: 21 mai 2010)

13 ans + (violence)
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Leslie, My Name Is Evil (Leslie, My Name Is Evil)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 2009. Drame de moeurs de Reginald Harkema avec Kristen Hager, Gregory Smith, Ryan Robbins.

Un chimiste voit sa foi chrétienne ébranlée après avoir croisé le regard d'une accusée au procès de la famille de Charles Manson, pour lequel il a été nommé juré. Mélange peu probant de satire politico-sociale et de drame de moeurs. Personnages caricaturaux. Réalisation modeste s'empêtrant dans ses artifices. Interprétation pas très convaincante. (sortie en salle: 21 mai 2010)

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Leslie apprend le divorce de ses parents le jour des funérailles du président américain John F. Kennedy. Traumatisée par un avortement imposé par sa mère, alors qu'elle voulait garder l'enfant, la jeune fille de bonne famille se révolte. Frayant avec des hippies, elle joint la "famille" de Charles Manson, sur l'ordre de qui elle tue une femme innocente à coups de couteau. Parmi les jurés à son procès et à celui de ses deux coaccusées, il y a Perry, un chimiste employé par une compagnie qui fabrique des défoliants utilisés par les troupes américaines au Vietnam. Chrétien convaincu, fiancé à la prude Dorothy, le jeune homme voit ses certitudes ébranlées lorsqu'il croise le regard aguicheur de Leslie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Reginald Harkema poursuit, avec moins de bonheur que dans MONKEY WARFARE, son exploration de la contre-culture avec cette étonnante et audacieuse évocation de l'affaire Manson. Mélange peu probant de satire politico-sociale et de drame de moeurs, LESLIE, MY NAME IS EVIL manque de mordant et caricature, tant l'environnement puritain du protagoniste que la commune instituée par Manson. Lequel apparaît ici davantage comme un clown lubrique que comme le psychopathe manipulateur qu'il était. Au surplus, Harkema reprend à son compte le raisonnement fallacieux de Manson à l'effet que ses crimes, si ignobles soient-ils, ne sont rien à côté de ceux du président Nixon au Vietnam. Très modeste, la réalisation s'empêtre dans ses artifices, et l'interprétation, mise à part celle de Gregory Smith, laisse à désirer. Ainsi, Kristen Hager, bien que fort charmante, peine à rendre toutes les nuances d'un personnage d'une formidable complexité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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