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The Limits of Control

É.-U. 2009. Drame policier de Jim Jarmusch avec Isaach de Bankolé, Paz de la Huerta, Tilda Swinton. En Espagne, un individu solitaire croise diverses personnes qui lui fournissent des indices devant le mener à l'endroit où il devra remplir une mystérieuse mission. Pastiche de polar prenant la forme d'un exercice de style ludique. Récit superficiel et plutôt prétentieux. Réalisation inventive. Interprétation pince-sans-rire. (sortie en salle: 22 mai 2009)

13 ans +
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The Limits of Control (The Limits of Control)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2009. Drame policier de Jim Jarmusch avec Isaach de Bankolé, Paz de la Huerta, Tilda Swinton.

En Espagne, un individu solitaire croise diverses personnes qui lui fournissent des indices devant le mener à l'endroit où il devra remplir une mystérieuse mission. Pastiche de polar prenant la forme d'un exercice de style ludique. Récit superficiel et plutôt prétentieux. Réalisation inventive. Interprétation pince-sans-rire. (sortie en salle: 22 mai 2009)

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Un individu solitaire et laconique, vêtu d'un complet bleu acier, croise divers hommes et femmes au fil d'un périple en avion, en train et en automobile à travers l'Espagne. Le protocole est invariable: à la terrasse d'un café où il commande deux espresso, il est approché par une personne qui, après avoir prononcé un mot de passe, lui livre un court exposé sur un thème précis. L'individu et son interlocuteur s'échangent ensuite des boîtes d'allumettes contenant des informations codées. Muni de ces données, et de certains indices glanés dans un musée, le voyageur solitaire, de rencontre en rencontre, se rapproche progressivement de l'endroit où il devra remplir son énigmatique mission.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le succès critique et public de BROKEN FLOWERS, Jim Jarmusch revient à un cinéma moins accessible, plus contemplatif, avec cet exercice de style ludique sur les codes du polar. En plus de reprendre des motifs de ses oeuvres antérieures, et en particulier ceux de son GHOST DOG - THE WAY OF THE SAMURAI, Jarmusch emprunte à William Burroughs (pour le titre du film), John Boorman (pour la conception du protagoniste, inspiré de celui de POINT BLANK), Antonioni (pour la composition des plans), et ainsi de suite. D'aucuns trouveront vide et prétentieux ce jeu de pistes à travers une Espagne ensoleillée, tandis que d'autres se délecteront de la mise en scène inventive, de la photographie du virtuose Christopher Doyle (CHUNGKING EXPRESS, RABBIT-PROOF FENCE, PARANOID PARK) et du jeu pince-sans-rire d'interprètes de renom dans de courtes apparitions. Pour sa quatrième collaboration avec Jarmusch, Isaach de Bankolé se glisse avec aisance dans la peau de cet homme mutique et imperturbable, même devant la très dénudée Paz de la Huerta.

Texte : Louis-Paul Rioux

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