Can. 2009. Drame de Penelope Buitenhuis avec Tara Nicodemo, Graham Abbey, Martha Burns. Respectant les dernières volontés d'un metteur en scène, son épouse réunit les anciens membres de sa troupe pour une veillée funèbre qui se mue en un cruel jeu de la vérité. Quasi huis-clos aux allures de psychodrame. Écriture fluide, réservant quelques rebondissements. Réalisation à la fois discrète et vivante. Interprètes livrant avec talent des dialogues entièrement improvisés. (sortie en salle: 18 février 2011)
Respectant les dernières volontés d'un metteur en scène, son épouse réunit les anciens membres de sa troupe pour une veillée funèbre qui se mue en un cruel jeu de la vérité. Quasi huis-clos aux allures de psychodrame. Écriture fluide, réservant quelques rebondissements. Réalisation à la fois discrète et vivante. Interprètes livrant avec talent des dialogues entièrement improvisés. (sortie en salle: 18 février 2011)
Ce quasi huis-clos, aux allures de psychodrame entre artistes torturés, soutient l'intérêt grâce à une écriture fluide ménageant d'astucieux clins d'oeil à l'oeuvre de Shakespeare, ainsi que quelques rebondissements bien amenés, parfois faciles à anticiper cependant. Le récit a également le mérite de ne pas tomber dans le cliché du disparu infâme responsable de tous les malheurs des personnes présentes à ses obsèques. Au contraire, les auteurs dévoilent une vérité beaucoup plus nuancée, où les torts sont également partagés. À la fois discrète et vivante, la réalisation de Penelope Buitenhuis (DANGEROUS ATTRACTION) est à l'écoute des interprètes, qui livrent avec talent des dialogues entièrement improvisés. Dans le rôle du fils révolté toutefois, Kristopher Turner en fait des tonnes.
Texte : Louis-Paul Rioux
Bill Brownstein - The Gazette
(...) her eight stars have been given a detailed treatment rather than an elaborate script from which to work. As a consequence, they are called upon to improvise their lines and interaction, and so they do with staggering results.
André Lavoie - Le Devoir
(...) A WAKE expose tous les clichés et les travers de cet univers des apparences, thérapie nourrie également par les acteurs eux- mêmes qui ont largement improvisé leurs dialogues. Parfois très rigolo, pas toujours à bonne distance des lieux communs (...), ce huis clos tient la route grâce à l'énergie des interprètes et non pas sur les mystères que la cinéaste tente maladroitement de masquer.
Jennie Punter - The Globe and Mail
(...) the dialogue is created by the actors, who deliver purposeful ensemble work. They stay on topic and offer some nice moments of character revelation, but something is missing: an understanding, on an emotional level.
Catherine Schlager - La Presse
Pour insuffler de la véracité au récit, la réalisatrice a eu la bonne idée de faire appel à de nouveaux visages. La distribution au grand complet brille de tous ses feux, particulièrement Sarain Boylan (...). Cette authenticité se reflète aussi dans les dialogues improvisés qui sonnent juste malgré quelques prises de bec répétitives.
Kier-La Janisse - Mirror
(... ) the ensemble cast is solid - most notably Sarain Boylan as the promiscuous headcase Danielle (...). Occasionally predictable but consistently tense, A WAKE is a welcome return to the big screen for longtime TV director Penelope Buitenhuis.