(...) SERVEUSES DEMANDÉES s’éparpille dans tous ces sujets (l’immigration, les sans-papiers, les bars de danseuses) et Guylaine Dionne n’est pas parvenue à rattacher tout cela dans une histoire qui se tient. (...) Aussi, le jeu des deux actrices principales (...) est inégal, (...) les dialogues sonnent souvent faux et Guylaine Dionne alourdit son récit d’une voix off agaçante.

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Personnages trop peu développés (...), situations trop elliptiques et longueurs inexplicables: le scénario aurait gagné à cerner de plus près son sujet. (...) SERVEUSES DAMNDÉES fait preuve d’originalité et d’audace tant dans son propos (...) que dans sa forme (...), mais ne nourrit suffisamment aucune de ces pistes: c’est là sa principale (...) faiblesse.

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Si l'objectif est rempli de bonnes intentions, le film (...) s'avère un voyage plutôt laborieux au pays des rêves brisés. (...) Le jeu de Janaina Suaudeau est honnête, même s'il s'avère trop souvent forcé. (...) le récit a bien du mal à se faire convaincant (...), que ce soit en raison d'absence de ligne directrice forte ou de la relation peu convaincante entre les deux protagonistes.

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SERVEUSES DEMANDÉES possède plusieurs qualités indéniables, notamment le travail de recherche (...), la superbe trame sonore (...) ou les excellentes performances d'Anne Dorval et de Colm Feore. (...) Malheureusement, (...) on décroche en raison de dialogues un peu maladroits sonnant faux dans la bouche des actrices principales.

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(...) en se collant (...) à l'intimité des deux protagonistes (...), la réalisatrice effleure son sujet principal. De fait, le milieu des bars de danseuses (...) se révèle difficilement crédible et la détresse des victimes, à peine palpable. Une intrigue plus resserrée et des personnages moins (...) unidimensionnels auraient sans doute mieux servi la cause.

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