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Quelque chose à te dire

Fr. 2008. Comédie dramatique de Cécile Telerman avec Mathilde Seigner, Olivier Marchal, Pascal Elbé. Arrêtée pour possession de drogue, une jeune peintre névrosée fait la connaissance d'un policier désabusé qui va bouleverser sa vie et celle de sa famille. Description acerbe d'une famille bourgeoise incapable de communiquer. Intrigue convenue mais solide. Personnages attachants. Dialogue souvent spirituel. Réalisation fluide. Excellente distribution.

Général
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Quelque chose à te dire (Quelque chose à te dire)

Général Général

Fr. 2008. Comédie dramatique de Cécile Telerman avec Mathilde Seigner, Olivier Marchal, Pascal Elbé.

Arrêtée pour possession de drogue, une jeune peintre névrosée fait la connaissance d'un policier désabusé qui va bouleverser sa vie et celle de sa famille. Description acerbe d'une famille bourgeoise incapable de communiquer. Intrigue convenue mais solide. Personnages attachants. Dialogue souvent spirituel. Réalisation fluide. Excellente distribution.

Artiste peintre névrosée, Alice Celliers est arrêtée un soir par la police pour possession de drogue. Touché par la tristesse de la jeune femme, l'inspecteur Jacques de Parentis détruit les preuves et la relâche. Le vernissage de l'exposition d'Alice leur permet de se revoir et d'entamer une liaison. Au contact l'un de l'autre, le flic, désabusé et mal marié, et l'artiste, incomprise par sa famille, retrouvent le goût de vivre. Lorsque la mère de Jacques meurt, le passé de ce dernier refait surface, provoquant divers bouleversements non seulement dans l'existence d'Alice, mais aussi dans celle des autres membres de sa famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatre ans après TOUT POUR PLAIRE, Cécile Telerman nous revient avec le très sympathique QUELQUE CHOSE À TE DIRE, peinture acerbe d'une famille bourgeoise dont tous les membres s'avèrent incapables de communiquer entre eux. Bien que le sujet ne soit pas très novateur, la cinéaste réussit à soutenir l'intérêt grâce à une intrigue solide, des dialogues souvent spirituels et des personnages aussi fragiles qu'attachants. Évitant avec adresse la mièvrerie et le pathos, Telerman valse constamment entre humour noir et tragédie. En revanche, sa réalisation, bien que fluide, apparaît un peu trop sage. Incarnant des personnages qu'ils connaissent bien pour les avoir déjà joués ailleurs, les comédiens se révèlent tous excellents.

Texte : Olivier Lefébure

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