É.-U. 2008. Drame sentimental de George C. Wolfe avec Diane Lane, Richard Gere, Viola Davis. Dans une auberge maritime désertée par les touristes, une mère en instance de divorce et un chirurgien tourmenté s'éprennent l'un de l'autre. Mélo artificiel et sans âme tiré du roman de Nicholas Sparks. Réalisation aux standards télévisuels les plus bas. Chimie forcée entre les deux vedettes. (sortie en salle: 26 septembre 2008)
Dans une auberge maritime désertée par les touristes, une mère en instance de divorce et un chirurgien tourmenté s'éprennent l'un de l'autre. Mélo artificiel et sans âme tiré du roman de Nicholas Sparks. Réalisation aux standards télévisuels les plus bas. Chimie forcée entre les deux vedettes. (sortie en salle: 26 septembre 2008)
Les premiers pas au cinéma du réalisateur de télévision George C. Wolfe (LACKAWANNA BLUES) n'auraient pu être plus pesants. Il faut dire qu'avec ses clichés à la pelle et ses messages de croissance personnelle, le roman de Nicholas Sparks (THE NOTEBOOK, MESSAGE IN A BOTTLE) duquel son film est tiré, ne pouvait lui inspirer guère mieux que ce mélo futile, sans âme et prévisible au possible. Le cinéaste a visiblement compté sur cette troisième réunion à l'écran de Diane Lane et Richard Gere (après COTTON CLUB et UNFAITHFUL), pour donner au film son charme et sa raison d'être. Or, sous sa direction maladroite, le jeu des deux vedettes apparaît contraint et malaisé, la chimie amoureuse semblant forcée de l'extérieur, plutôt que coulant naturellement de l'intérieur. Du reste, la réalisation, qui obéit aux standards télévisuels les plus bas, assemble en champs/contrechamps des gros plans de conversations, ventilés par les images du décor maritime pittoresque. Celles-ci sont filmées le plus souvent à vol d'oiseau, comme pour nous convaincre qu'en dépit de toutes les apparences, un certain effort visuel a été fourni. En vain, de toute évidence.
Texte : Martin Bilodeau