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Le Dernier Gang

Fr. 2007. Drame policier de Ariel Zeïtoun avec Vincent Elbaz, Gilles Lellouche, Sami Bouajila. L'ascension, puis la chute du gang des postiches, qui défraya la chronique judiciaire dans les années 1980 avec une série de braquages de banques audacieux. Récit librement inspiré de faits authentiques. Scénario convenu glorifiant les tristes exploits de truands. Nombreuses incohérences et clichés. Scènes d'action efficaces. Interprétation flamboyante de V. Elbaz.

13 ans + (violence)
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Le Dernier Gang (Le Dernier Gang)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2007. Drame policier de Ariel Zeïtoun avec Vincent Elbaz, Gilles Lellouche, Sami Bouajila.

L'ascension, puis la chute du gang des postiches, qui défraya la chronique judiciaire dans les années 1980 avec une série de braquages de banques audacieux. Récit librement inspiré de faits authentiques. Scénario convenu glorifiant les tristes exploits de truands. Nombreuses incohérences et clichés. Scènes d'action efficaces. Interprétation flamboyante de V. Elbaz.

Des petits larcins de leur enfance dans le quartier multiethnique de Belleville à Paris, Simon, Casa et leurs copains passent, à l'âge adulte, aux vols de voitures et aux cambriolages de petites succursales bancaires. Puis, durant les années 1980, costumés et grimés, d'où leur surnom de «gang des postiches», ils réalisent une série de braquages de banques audacieux. Milan, un flic solitaire aussi coriace qu'entêté, les traque sans répit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinéaste inégal (SAXO, YAMAKASI), Ariel Zeïtoun s'essaie à la saga criminelle avec ce polar mouvementé qui relate les exploits du célèbre gang des postiches qui, dans les années 1980, défraya la chronique judiciaire en France. Librement inspiré de faits authentiques et des mémoires du truand André Bellaiche, le scénario, convenu et riche en incohérences, aligne les braquages et les fusillades à un rythme soutenu, mais néglige de développer la psychologie de ces criminels. Pareillement, les motivations du policier qui traque sans relâche le gang et en fait une affaire personnelle restent obscures. Au final, s'il demeure efficace au niveau de l'action, Zeïtoun fait preuve d'une complaisance face aux tristes exploits du gang, qui laisse pour le moins perplexe. En truand juif hâbleur, Vincent Elbaz offre une interprétation flamboyante assez réussie.

Texte : Olivier Lefébure

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