S'il s'agissait de faire un film scientifique, on ne peut que regretter l'absence de la science là-dedans. S'il s'agissait de faire un film sur l'Antarctique, on peut saluer les images d'une rare beauté (...). Sans douter de la sincérité de l'entreprise (...), on peut toutefois se questionner sur la pertinence cinématographique et scientifique de ce documentaire hybride et beaucoup trop lyrique.

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La narration de Lemire, un peu répétitive, apporte au film une touche de poésie. Le parallèle avec les premières expéditions polaires (...) permet d’apprécier tout le courage de ces pionniers qui (...) ont affronté un Antarctique autrement plus inhospitalier qu’aujourd’hui. Avec ses images fabuleuses, LE DERNIER CONTINENT est un document qui témoigne d’une problématique urgente à régler.

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Le grand public (...) ne pourra que tomber sous le charme de ce documentaire visuellement époustouflant et musicalement inspiré (...). Entre les immensités de glace dont la fragilité n'a jamais été aussi évidente et l'exiguïté d'un navire où tous doivent cohabiter dans une harmonie minimale (...), de petites scènes, amusantes, donnent à l'Antarctique un visage familier.

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LE DERNIER CONTINENT remplit (...) bien sa mission première: montrer le réchauffement planétaire. (...) Cependant les 1h45 de ce long métrage auraient dû révéler une aventure humaine singulière. Un équipage vivant 24h sur 24 dans des espaces confinés ne peut aboutir qu’à des rapports humains exacerbés. Déception: tout est étouffé, rien ne filtre (...). Chacun reste anonyme et, finalement, nous indiffère.

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Les images absolument superbes des paysages d'eau et de glace et l'excellente musique de Simon Leclerc (avec la participation de Patrick Watson) contribuent à faire du DERNIER CONTINENT une oeuvre aussi palpitante qu'éclairante à propos de la situation environnementale.

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