G.-B. 2006. Comédie dramatique de Roger Michell avec Peter O'Toole, Jodie Whittaker, Leslie Phillips. Apprenant qu'il est condamné par la maladie, un vieil acteur s'attache à une jeune provinciale revêche, petite-nièce de son meilleur ami. Chronique à la fois touchante et drôle d'une mort annoncée. Scénario bien construit, non sans quelques lourdeurs. Réalisation vivante. P. O'Toole magistral. (sortie en salle: 19 janvier 2007)
Apprenant qu'il est condamné par la maladie, un vieil acteur s'attache à une jeune provinciale revêche, petite-nièce de son meilleur ami. Chronique à la fois touchante et drôle d'une mort annoncée. Scénario bien construit, non sans quelques lourdeurs. Réalisation vivante. P. O'Toole magistral. (sortie en salle: 19 janvier 2007)
Plus qu'un film sur un acteur, VENUS est le film d'un acteur, en l'occurrence Peter O'Toole. Celui qui fut Lawrence d'Arabie fait don de sa personne, sans réserve aucune, à ce personnage goguenard, haut en couleur, rendu au crépuscule de sa vie, imaginé par l'écrivain-dramaturge Hanif Kureishi (MY BEAUTIFUL LAUNDRETTE). Le scénario pétillant de ce dernier avance par à-coups, observant simultanément la progression de la relation du vieillard avec sa jeune muse revêche et l'avancée sournoise de sa maladie. Roger Michell (NOTTING HILL, THE MOTHER, également scénarisé par Kureishi) prête à ce Mort à Venise sur la Tamise un humour canaille et une émotion immense, au gré d'une réalisation vivante, qui mise avant tout sur l'intimité et le dialogue, mais sans une once de théâtralité. Enfin, quelques lourdeurs et développements hâtifs ne sauraient venir à bout de l'émotion et du plaisir qui se dégagent de ce vibrant hommage à la jeunesse et à la beauté.
Texte : Martin Bilodeau
A.O. Scott - The New York Times
Roger Michell and Hanif Kureishi, the director and screenwriter of VENUS, are both in their early 50s and, as far as I know, young in mind, body and spirit. Nonetheless in this film and their last collaboration, THE MOTHER, they unblinkingly examine the effects of old age. Not coincidentally they provide their leading actors - Anne Reid in THE MOTHER, Peter O’Toole in VENUS - with rare opportunities to show how complicated, how impetuous, how alive older people can be.
Bruno Lapointe - Le Journal de Montréal
Ce drame touchant est ponctué de pointes d'humour mordant mais parfois cru qui offrent une touche de légèreté à ce qui pourrait autrement être un film lourd. Mais tout ceci n'est pas suffisant pour maintenir l'attention d'un bout à l'autre du film. Peter O'Toole parvient à se démarquer, mais ne peut empêcher le film de tirer en longueur.
Todd McCarthy - Variety
Peter O'Toole reigns once again onscreen in VENUS. Playing his first meaty leading film role in perhaps two decades, the still charismatic and silver-tongued star scores a bull's-eye here as an aged thespian who, despite failing health, can't resist playing out a final dalliance of a sort with a nubile young thing. Genuinely funny, randy and moving by turns, breezily enjoyable throughout, this small-scaled, thoroughly British entertainment will appeal most to older viewers, but good reviews and word of mouth could push it to a wider audience.
Kenneth Turan - Los Angeles Times
Told with wit, genuine poignancy and all kinds of humor, VENUS charts the unlikely relationship between a man in his 70s and a young woman more than half a century his junior. This is a relationship unlike any we've seen, and it's a measure of the film's subtle gifts that it is easier to watch it unfolding than to precisely define what we're seeing. (...) The main attraction on screen, obviously, is the seven-time Oscar-nominated O'Toole, who at 74 uses a lifetime of talent, craft and simply living to turn the part of an aging actor who forms a connection with a young woman into a master class of lovely and seemingly effortless screen acting.
Kevin Laforest - Voir
Le récit décousu et chancelant est à l'image du protagoniste, mais cela n'excuse pas le manque de profondeur du scénario, dont le propos ne va pas tellement plus loin que le convenu "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait". Avec un anonyme vieillard jouant Maurice, VENUS serait sans grand intérêt, mais avec O'Toole dans le rôle, le film profite du capital de sympathie qu'il a accumulé au cours des années. Ainsi, même si l'oeuvre dans son ensemble est passable, les fans de l'acteur britannique ne voudront pas manquer ce qui est peut-être une de ses dernières performances.