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Le Petit Monde de Charlotte (Charlotte's Web)

É.-U. 2006. Comédie fantaisiste de Gary Winick avec Dakota Fanning, Kevin Anderson, Essie Davis. Une fillette et une araignée ingénieuse s'emploient à sauver un porcelet destiné à être transformé en bacon. Adaptation appliquée du livre de E.B. White. Histoire d'amitié fort touchante. Mélange assez réussi de personnages réels et d'animaux parlants. Mise en scène peu inventive. Voix douce et apaisante de J. Roberts dans le rôle de Charlotte. (sortie en salle: 15 décembre 2006)

Général
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Le Petit Monde de Charlotte (Charlotte's Web)

Général Général

É.-U. 2006. Comédie fantaisiste de Gary Winick avec Dakota Fanning, Kevin Anderson, Essie Davis.

Une fillette et une araignée ingénieuse s'emploient à sauver un porcelet destiné à être transformé en bacon. Adaptation appliquée du livre de E.B. White. Histoire d'amitié fort touchante. Mélange assez réussi de personnages réels et d'animaux parlants. Mise en scène peu inventive. Voix douce et apaisante de J. Roberts dans le rôle de Charlotte. (sortie en salle: 15 décembre 2006)

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Au milieu des années 1950, dans un village du Maine, un porcelet en surnombre est sur le point d'être abattu. Mais la fillette du fermier insiste pour le garder à la maison. Baptisé Wilbur, le petit animal se retrouve peu après dans la grange d'un voisin auprès de diverses bêtes: vaches, moutons, oies et cheval. Il y a également une araignée, Charlotte, traitée en paria par les autres animaux. Or, cette dernière est la seule à fraterniser avec le nouveau venu. Lorsque celui-ci réalise qu'il sera transformé en bacon à la fin de l'année, Charlotte lui fait la promesse qu'il sera épargné. L'ingénieuse araignée entreprend alors de tisser dans ses toiles des mots élogieux pour Wilbur, qui frappent l'imagination des villageois. Et afin de trouver des formules toujours plus efficaces, elle fait appel à un rat égoïste mais plein de ressources.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Déjà adapté sous forme de dessins animés en 1973, le classique de la littérature pour enfants de E.B. White (également auteur de «Stuart Little») est cette fois présenté dans une version où se mélangent, de façon très harmonieuse, acteurs réels et animaux parlants. Du coup, les comparaisons avec BABE sont inévitables, d'autant plus que les deux films ont été tournés en Australie. Cela dit, bien qu'appliquée et très soignée, la réalisation de Gary Winick (13 GOING ON 30) n'est pas aussi inventive que celle de Chris Noonan et le traitement est parfois mièvre. De plus, les péripéties manquent de tonus et les moments vraiment drôles ou spirituels se font plutôt rares. En revanche, l'histoire d'amitié entre la dévouée araignée et l'attachant petit cochon s'avère tout aussi touchante que dans le récit original. La voix douce et rassurante de Julia Roberts, dans le rôle de Charlotte, y est sans doute pour beaucoup. De son côté, Dakota Fanning s'en tire assez bien, même si elle a somme toute peu de scènes à défendre.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Just a Big Commercial Commodity

E.B. White's book is CHARLOTTE'S WEB the classic; Paramount and Walden Media's film is CHARLOTTE'S WEB the commodity. A sorely disappointing screen adaptation of one of the most artful and widely read children's books of the past century, this highly polished picture is superficially faithful, even reverential to its source, but evinces neither imagination nor a personality of its own.

Petit Monde de Charlotte, Le Gary Winick

Pleasant Adaptation

While no live-action/CGI-hybrid about talking animals is ever likely to match or surpass Chris Noonan’s BABE (1995), the film adaptation of CHARLOTTE'S WEB proves itself a pleasant and engaging addition to the genre. (...) But part of BABE’s triumph was the incredibly distinctive personalities conjured by its talented voice cast and it’s something some of the personalities in CHARLOTTE'S WEB lack: for example, Oprah Winfrey (...) and Reba McEntire suggest stereotypes rather than characters. (...) Danny Elfman’s lovely score, which seems to rise naturally from the gently rolling hills and dales.

Petit Monde de Charlotte, Le Gary Winick

BABE Treatment With Radiant Results

Where Paramount's 1973 incarnation was a traditionally animated, feature-length Hanna-Barbera production (...), the new version takes its live-action cue from 1995's BABE, combining real-life critters with CG-assisted animatronics, rather than going the fully computer-animated route. The result, with its gently contemporized dialogue that still remains quite true to White's original wording, offers a family-friendly primer on the cycle of life that's careful to not overplay the inherent sentiment.

Petit Monde de Charlotte, Le Gary Winick

The Book is Better

Certainly the film's technical achievements are many and splendid, a seamless magic trick that makes us believe animals can talk, think and feel. Even joke. But the twee voice of Wilbur's Dominic Scott Kay and the saccharine Julia Roberts as Charlotte helped put me 'out of the picture' as Hollywood execs would put it. Too much Hollywood, in fact, and not enough reality. Likewise all the banter between the barnyard animals, which loses its wit and seems like smart-aleck writing. Nevertheless, the film has merit and many will enjoy its gentle, positive mood and its beautiful bucolic locations (all Australian). But to understand the popularity of E.B. White's book, I think it's best to read it.

Petit Monde de Charlotte, Le Gary Winick

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