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Les Benchwarmers, ça chauffe sur le banc! (The Benchwarmers)

É.-U. 2006. Comédie sportive de Dennis Dugan avec Rob Schneider, Jon Heder, David Spade. Trois adultes qui réchauffaient le banc dans leur enfance affrontent dans un tournoi de baseball des équipes formées de jeunes fiers-à-bras. Scénario brouillon. Humour juvénile aux effets répétitifs. Réalisation anonyme. Interprétation peu mémorable.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Les Benchwarmers, ça chauffe sur le banc! (The Benchwarmers)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2006. Comédie sportive de Dennis Dugan avec Rob Schneider, Jon Heder, David Spade.

Trois adultes qui réchauffaient le banc dans leur enfance affrontent dans un tournoi de baseball des équipes formées de jeunes fiers-à-bras. Scénario brouillon. Humour juvénile aux effets répétitifs. Réalisation anonyme. Interprétation peu mémorable.

Pour venger l'honneur des enfants peu sportifs condamnés à moisir sur le banc, dont son propre fils, le milliardaire excentrique Mel finance un tournoi de baseball dans lequel un trio d'adultes, formé du paysagiste Gus, du camelot simple d'esprit Clark et du commis de club vidéo puceau Richie, affrontera des équipes composées de jeunes fiers-à-bras. Et pour appâter les instructeurs de ces derniers, Mel promet aux vainqueurs de leur construire un stade tout neuf. Grâce aux grands talents de Gus pour le baseball, la formation des adultes ne cesse de gagner, créant bientôt un engouement à travers tout le pays. Une révélation troublante sur le passé du paysagiste risque cependant de tout compromettre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Véritable REVENGE OF THE NERDS intergénérationnel, THE BENCHWARMERS fait subir au spectateur un scénario brouillon qui se complaît dans un humour scatologique juvénile et répétitif. Dès lors, il semble peu probable que le film atteigne son but, à savoir redonner un sentiment de fierté aux enfants perpétuellement rejetés. Hormis les interventions amusantes du milliardaire extravagant, joué avec enthousiasme par Jon Lovitz, le film distille un ennui tenace, entretenu par une réalisation parfaitement anonyme. Bien qu'il reprenne à peu de choses près son populaire personnage de Napoleon Dynamite, Jon Heder ne parvient cette fois qu'à être lamentablement ridicule en débile léger qui ne cesse de se fouiller dans le nez. À ses côtés, Rob Schneider joue de façon trop terne le gars sérieux du groupe. Signalons que le film a été doublé en québécois populaire, façon SLAP SHOT, ce qui nous vaut une ou deux répliques d'un vulgaire assez savoureux.

Texte : Louis-Paul Rioux

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