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L'Ère de glace - La Fonte (Ice Age - The Meltdown)

É.-U. 2006. Film d'animation de Carlos Saldanha . À la fin de la dernière glaciation, les aventures d'un groupe d'animaux qui font un long voyage pour fuir une inondation imminente. Récit enlevé et coloré, mais aux airs de déjà vu. Message valable sur les périls liés au réchauffement de la planète. Passages amusants. Animation numérique de qualité.

Général
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L'Ère de glace - La Fonte (Ice Age - The Meltdown)

Général Général

É.-U. 2006. Film d'animation de Carlos Saldanha .

À la fin de la dernière glaciation, les aventures d'un groupe d'animaux qui font un long voyage pour fuir une inondation imminente. Récit enlevé et coloré, mais aux airs de déjà vu. Message valable sur les périls liés au réchauffement de la planète. Passages amusants. Animation numérique de qualité.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Nous sommes à l'ère préhistorique. Le réchauffement climatique annonce la fin de la dernière glaciation. Comprenant que la fonte des glaciers causera une immense inondation, les animaux entreprennent un long périple vers une vallée lointaine où un grand bateau pourra les recueillir. Flanqué de ses amis, le paresseux Sid et le tigre Diego, le mammouth Manny se met en route, inquiet à l'idée d'être le dernier survivant de sa race. Par chance, il croise Ellie, une mammouth qui veille sur deux opossums facétieux. Or, la grosse bête, abandonnée à la naissance, est convaincue d'être elle aussi un opossum. Pendant ce temps, Scrat, un rat-écureuil, s'est lancé à la poursuite d'un délicieux gland, lequel ne cesse de lui échapper.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Colorée et enlevée, cette suite d'un film à succès bénéficie, comme son modèle, d'une animation numérique de qualité. Mais, une fois de plus, le récit a des airs de déjà vu. Il y manque en effet l'invention comique et la finesse des productions de Dreamworks (SHREK) et Pixar (TOY STORY). D'ailleurs, la crise d'identité du personnage d'Ellie semble carrément calquée sur celle de Buzz Lightyear dans le film de John Lasseter. D'autre part, la référence à l'arche de Noé apparaît plutôt facile et insuffisamment exploitée. À son actif toutefois, le film possède plusieurs atouts: un message valable sur les périls liés au réchauffement de la planète, une scène de suspense bien troussée, quelques clins d'oeil amusants à la culture populaire et une ou deux chorégraphies assez spectaculaires. Sans oublier les nombreuses tentatives du persévérant Scrat pour s'emparer de son fameux gland, mieux intégrées au récit, et plus hilarantes encore que dans le film précédent.

Texte : Louis-Paul Rioux

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