É.-U. 2006. Comédie fantaisiste de Tim Hill avec Breckin Meyer, Jennifer Love Hewitt, Billy Connolly. Un gros matou est confondu avec un chat anglais qui vient d'hériter d'un vaste et luxueux domaine. Relecture superficielle du roman "Le Prince et le pauvre" de Mark Twain. Gags répétitifs. Intégration convaincante d'animation et de prises de vue réelles. Performance vocale énergique de B. Murray.
Un gros matou est confondu avec un chat anglais qui vient d'hériter d'un vaste et luxueux domaine. Relecture superficielle du roman "Le Prince et le pauvre" de Mark Twain. Gags répétitifs. Intégration convaincante d'animation et de prises de vue réelles. Performance vocale énergique de B. Murray.
S'il ne manque pas d'amuser, trois vignettes à la fois, Garfield demeure, au grand écran, un personnage plutôt limité, dont on peine à s'intéresser pendant tout un long métrage, encore moins deux. Si le titre de cette suite du film de 2004 évoque «A Tale of Two Cities», de Charles Dickens, le scénario fait plutôt une relecture superficielle de «The Prince and the Pauper», de Mark Twain. Le commentaire social évacué, le réalisateur Tim Hill donne libre cours à une série de gags répétitifs illustrant la gourmandise et la paresse du chat vedette. Comme dans le film précédent, le félin, animé par ordinateur, s'intègre bien aux décors réels et interagit de façon convaincante avec les acteurs humains. Ces derniers ne sont toutefois que les faire-valoir des différents animaux parlants. Cela dit, la performance énergique et sarcastique de Bill Murray, qui prête sa voix à Garfield, parviendra à décrocher quelques sourires aux spectateurs de tous âges.
Texte : Kevin Laforest