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Art School Confidential

É.-U. 2006. Comédie de moeurs de Terry Zwigoff avec Max Minghella, Sophia Myles, John Malkovich. Nouvellement admis aux beaux-arts, un peintre timide, disciple de Picasso, constate que l'enseignement y est médiocre et que les filles y sont inaccessibles. Peinture acide et drôle d'un milieu artificiel. Personnages bien dessinés. Développements capricieux. Mise en scène maîtrisée. M. Minghella bien choisi.

13 ans + (langage vulgaire)
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Art School Confidential (Art School Confidential)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2006. Comédie de moeurs de Terry Zwigoff avec Max Minghella, Sophia Myles, John Malkovich.

Nouvellement admis aux beaux-arts, un peintre timide, disciple de Picasso, constate que l'enseignement y est médiocre et que les filles y sont inaccessibles. Peinture acide et drôle d'un milieu artificiel. Personnages bien dessinés. Développements capricieux. Mise en scène maîtrisée. M. Minghella bien choisi.

Année :
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Métropole Films Distribution
À son premier jour à l'Académie des Beaux-Arts de Strathmore, le timide Jerome Platz se sent enfin libéré des tourments de l'école secondaire et de ses inhibitions de peintre. Mais la dure réalité le rattrape lorsqu'il s'aperçoit que ses compagnons de classe possèdent une fraction de son talent, que ses professeurs sont incompétents et qu'un tueur en série sévit sur le campus. Son copain Jonah l'incite toutefois à prendre les choses à la légère et à courir les filles. À commencer par le modèle nu Audrey, pour qui Jerome, encore puceau, éprouve un sérieux béguin. Ses espoirs sont cependant déçus lorsque la jeune femme lui préfère un nouvel étudiant, débarqué de nulle part et au comportement plutôt étrange?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Terry Zwigoff (BAD SANTA) renoue ici avec Daniel Clowes, le bédéiste qui avait inspiré sa première fiction, GHOST WORLD. Les retrouvailles, prometteuses sur papier, se révèlent toutefois moins concluantes. Certes, le contraste entre les marginaux authentiques et le monde artificiel qui les entoure est à nouveau drôle et bien exploité. Les personnages, dessinés avec soin, sont généreusement brossés à l'acide. L'insatisfaction qu'on ressent néanmoins vient plutôt de l'intrigue policière, mal définie dans la première partie, et qui déboule en fanfare dans la dernière, au mépris d'enjeux plus éclairants, laissés en plan. Le commentaire sardonique sur la célébrité instantanée, livré en épilogue, n'est quant à lui guère neuf. En outre, la mise en scène maîtrisée, éloquente par ses choix d'angles et de compositions, est supérieure au matériau de base. On dénote par ailleurs chez le jeune Max Minghella un charisme discret qui sied bien au personnage.

Texte : Martin Bilodeau

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