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L'Enfer

Fr. 2005. Drame psychologique de Danis Tanovic avec Emmanuelle Béart, Karin Viard, Marie Gillain. Marquées par le suicide de leur père, trois soeurs en viennent à se rapprocher lorsqu'un homme fait une terrible révélation à l'une d'elles. Scénario chargé inspiré d'une idée de Krzysztof Kieslowski. Développements laborieux. Réalisation maniérée. Interprètes convaincues.

13 ans +
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L'Enfer (L'Enfer)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2005. Drame psychologique de Danis Tanovic avec Emmanuelle Béart, Karin Viard, Marie Gillain.

Marquées par le suicide de leur père, trois soeurs en viennent à se rapprocher lorsqu'un homme fait une terrible révélation à l'une d'elles. Scénario chargé inspiré d'une idée de Krzysztof Kieslowski. Développements laborieux. Réalisation maniérée. Interprètes convaincues.

Marquées par une enfance malheureuse, trois soeurs ayant coupé les liens familiaux vivent, chacune de son côté, un triste destin. Habitant l'appartement où leur père s'est suicidé, Sophie, l'aînée, découvre que son mari la trompe. L'étudiante Anne, la benjamine, est terrassée lorsque son amant, un professeur d'âge mûr, la quitte. Célibataire renfermée, Céline, la cadette, est la seule à rendre visite à leur mère paralysée et muette, qui vit dans une maison de retraite. Après être entré en contact avec la jeune femme, un libraire timide lui fait une terrible révélation. Céline comprend alors les raisons qui ont poussé son père à s'enlever la vie. Dès lors, elle tente de renouer avec ses soeurs afin qu'elles puissent toutes trois confronter leur mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans NO MAN'S LAND, Danis Tanovic racontait la guerre dans les tranchées avec un humour caustique et gracieux. En plongeant dans la psyché féminine, le cinéaste bosniaque n'a pas eu la main aussi heureuse. De fait, sa réalisation maniérée est ponctuée de métaphores superflues (dont un oisillon poussant ses oeufs hors du nid), de symboles primaires (le rouge infernal de l'appartement familial), d'une musique aliénante, bref, d'artifices censés illustrer le piège psychologique et l'état d'âme de ses héroïnes. De toute évidence, ce deuxième volet d'une trilogie imaginée par le défunt Krzysztof Kieslowski (LE DÉCALOGUE) ne s'embarrasse pas de subtilité et cache surtout très mal sa misogynie. À ce chapitre, Tanovic et son scénariste vont même jusqu'à forcer un parallèle entre le personnage de la mère et la Médée d'Euripide, au détour d'un exposé oral prononcé par Anne. Reste à signaler l'interprétation convaincue des actrices, Emmanuelle Béart en tête.

Texte : Manon Dumais

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