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Combien tu m'aimes?

Fr. 2005. Comédie de moeurs de Bertrand Blier avec Monica Bellucci, Bernard Campan, Gérard Depardieu. Affirmant avoir gagné à la loterie, un homme au physique ingrat convainc une ravissante prostituée d'emménager avec lui. Sujet racorni versant dans la facilité. Effets comiques inefficaces. Mise en scène stylisée mais sans réelle invention. Jeu distrayant de M. Bellucci.

13 ans + (érotisme)
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Combien tu m'aimes? (Combien tu m'aimes?)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Fr. 2005. Comédie de moeurs de Bertrand Blier avec Monica Bellucci, Bernard Campan, Gérard Depardieu.

Affirmant avoir gagné à la loterie, un homme au physique ingrat convainc une ravissante prostituée d'emménager avec lui. Sujet racorni versant dans la facilité. Effets comiques inefficaces. Mise en scène stylisée mais sans réelle invention. Jeu distrayant de M. Bellucci.

Un soir, François tombe en arrêt devant la vitrine d'une boîte de Pigalle. Il vient d'apercevoir la plantureuse Daniela. C'est le coup de foudre. Tout bouleversé, François entre et annonce à la belle prostituée son intention de l'épouser. Affirmant avoir gagné une jolie somme à la loterie, l'homme au physique ingrat lui offre tout l'argent nécessaire pour la convaincre. Daniela accepte le marché et emménage avec lui. Mais, vite lassée, elle le quitte, reprend le boulot et retourne vers Charlie, un gangster qu'elle fréquentait avant de connaître François. Ce dernier met alors tout en oeuvre afin de reconquérir Daniela.

L’AVIS DE MEDIAFILM

«Pourquoi faire du cinéma, sinon pour filmer des femmes?» La phrase est de Bertrand Blier et dans COMBIEN TU M'AIMES?, le réalisateur en fait la démonstration de façon excessive. Braquant sa caméra sur la superbe Monica Bellucci, Blier s'applique à observer sa beauté sous toutes ses coutures, voire dans son plus simple appareil. Toutefois, il ne s'agit pas ici de filmer ce gracieux sujet comme on observe une oeuvre d'art. Le regard de Blier est celui du voyeur. Et comme ce regard, soutenu, devient par extension celui du spectateur, il y a malaise. Si, pour l'auteur, l'essentiel consiste à filmer la femme, tout porte à croire que le soin accordé à ce qui lui est périphérique tient de l'accessoire. Cela expliquera la mise en scène stylisée mais sans réel effort d'invention, ainsi que les facilités du scénario, qui balance entre la farce morose et le théâtre de boulevard réactionnaire. Reste, comme principale distraction, l'interprétation de Monica Bellucci, qui visiblement s'amuse dans la peau de ce personnage relevant de l'auto-caricature.

Texte : Michel Defoy

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