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Bled Number One

Fr. 2005. Drame social de Rabah Ameur-Zaïmeche avec Meriem Serbah, Abel Jafri, Rabah Ameur-Zaïmeche. Expulsé de France après sa sortie de prison, un Algérien tente de se réadapter à la vie dans son village natal. Récit impressionniste aux enjeux dramatiques dipersés. Mélange incongru de scènes fictives et documentaires. Réalisation modeste. Interprétation sincère. (sortie en salle: 6 juillet 2007)

Général
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Bled Number One (Bled Number One)

Général Général

Fr. 2005. Drame social de Rabah Ameur-Zaïmeche avec Meriem Serbah, Abel Jafri, Rabah Ameur-Zaïmeche.

Expulsé de France après sa sortie de prison, un Algérien tente de se réadapter à la vie dans son village natal. Récit impressionniste aux enjeux dramatiques dipersés. Mélange incongru de scènes fictives et documentaires. Réalisation modeste. Interprétation sincère. (sortie en salle: 6 juillet 2007)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
À sa sortie de prison, Kamel est expulsé de la France; il n'a alors d'autre choix que de retourner dans son village natal en Algérie. Surnommé par les habitants «Kamel de France», le jeune homme s'intègre bien à sa nouvelle vie. Mais la tranquillité de la bourgade est perturbée par de jeunes fanatiques religieux, qui tentent d'imposer leur loi par l'intimidation. Peu de temps après l'arrivée de Kamel, sa cousine Louisa revient s'établir dans sa famille avec son jeune fils, fuyant un mari hostile à l'idée qu'elle devienne chanteuse. Mais la jeune femme est accueillie avec mépris par sa mère, qui exige qu'elle retourne auprès de son époux. Celui-ci vient peu après la chercher, mais décide de l'abandonner sans ménagement sur la route, tout en gardant leur fils avec lui. Louisa sombre alors dans une profonde dépression.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après son premier long métrage, WESH WESH, Rabah Ameur-Zaïmache endosse à nouveau le personnage de Kamel, le suivant cette fois après sa sortie de prison. Le cinéaste français d'origine algérienne semble juger accessoire d'expliquer son retour forcé en Algérie, et se refuse à fournir la moindre parcelle d'information aux spectateurs, vite désorientés par le caractère dispersé et confus de l'intrigue. C'est ainsi que le film oscille entre certaines situations dramatiques fortes, suivies de scènes de type documentaire sur les rituels des villageois. Résultat: un enchevêtrement malhabile et incohérent, qui accentue la vision impressionniste du cinéaste, laquel tente d'illustrer les tiraillements de l'Algérie entre traditions et modernité. Son discours, soutenu par des moyens visiblement modestes, est défendu par des acteurs de métier et d'autres non professionnels, tous d'une grande sincérité.

Texte : André Lavoie

Revue de presse

Difficile retour au village

Il émane de BLED NUMBER ONE beaucoup de sincérité et un réel sentiment d'urgence devant la situation sociale en Algérie, mais le discours de Rabah Ameur-Zaïmeche ressemble à celui d'un observateur dérouté, balayant le paysage plutôt que d'opter pour un point de vue minimalement structuré et cohérent. (...) il se promène sans cesse entre le documentaire (...) et la fiction (...), le ton dénonciateur (...) et le regard distancié jusqu'à la froideur.

Bled Number One Rabah Ameur-Zaïmeche

Chronique d'un retour en Algérie

Chaleur, sons, odeur de terre. Accolades, thé sur la terrasse, muezzin. Le film avance ainsi par touches, couleurs, émotions. À coups de plans-séquences sur des moments creux. Bras d'honneur à la narration classique, culte de l'impression, de l'effluve sensuelle (...). Rabah Ameur-Zaïmeche encourage l'improvisation à partir de quelques dialogues, sa mise en scène est à l'affût de la relation humaine, elle flirte avec le documentaire.

Bled Number One Rabah Ameur-Zaïmeche

Double retour en Algérie

(...) par un choix judicieux de séquences distinctes, par l'utilisation des paysages et des couleurs, son film devient peu à peu une véritable manière de regarder un monde en transformation. Cette plongée dans la ruralité de l'Algérie d'aujourd'hui constitue, par la bonne distance et la justesse de ton trouvées (certaines scènes relèvent presque du documentaire), par la qualité de l'interprétation aussi (...) une excellente surprise.

Bled Number One Rabah Ameur-Zaïmeche

L'Algérie au fond des yeux

Tourné sur le fil du documentaire, BLED NUMBER ONE n'en est pas moins résolument ancré du côté de la fiction, du récit, de personnages, humains trop humains, qui, les pieds enfoncés dans la terre mais la tête ailleurs, s'efforcent d'habiter un territoire (...) bien réel.(...) Il en résulte, du premier au dernier plan, de l'événement le plus insignifiant au plus dramatique, un film sous haute tension, et par conséquent d'une grande force.

Bled Number One Rabah Ameur-Zaïmeche

Retour en terre algérienne

(...) Ameur-Zaïmeche construit son récit par petites touches, entremêlant fiction et réalité dans une oeuvre hybride à la structure volontairement lâche, éclatée. Cette structure perturbante fait aussi la richesse de BLED NUMBER ONE, toujours attaché aux petites choses, aux détails présentés tantôt de la manière la plus brute qui soit, tantôt grâce à une mise en scène contemplative qui touche à la poésie.

Bled Number One Rabah Ameur-Zaïmeche

Double peine, double film

(...) autoproduction, petit budget, tournage léger en vidéo et, surtout, intervention sans fard dans le champ social. Pas d’affèterie dans la mise en scène, ce, dans la tradition néoréaliste du cinéma comme fenêtre ouverte sur le monde. Pas d’effets de manches, mais une comédie, genre populaire par excellence, pour rassembler autour de questions graves.

Bled Number One Rabah Ameur-Zaïmeche

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