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Animal

Fr. 2005. Science-fiction de Roselyne Bosch avec Andreas Wilson, Emma Griffiths Malin, Diogo Infante. Alors qu'il tente de démontrer que le siège de l'agressivité se situe dans l'ADN, un généticien teste sur lui-même un sérum aux propriétés dangereuses. Variation ambitieuse mais inaboutie sur le thème de la dualité intérieure. Dialogues souvent ridicules. Réalisation compétente. Atmosphère soignée. Interprétation parfois forcée. (sortie en salle: 9 février 2007)

13 ans +
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Animal (Animal)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2005. Science-fiction de Roselyne Bosch avec Andreas Wilson, Emma Griffiths Malin, Diogo Infante.

Alors qu'il tente de démontrer que le siège de l'agressivité se situe dans l'ADN, un généticien teste sur lui-même un sérum aux propriétés dangereuses. Variation ambitieuse mais inaboutie sur le thème de la dualité intérieure. Dialogues souvent ridicules. Réalisation compétente. Atmosphère soignée. Interprétation parfois forcée. (sortie en salle: 9 février 2007)

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Europe, dans un futur rapproché. Thomas, biologiste moléculaire, n'a pas la cote auprès de l'administration de son laboratoire, qui lui préfère un arrogant confrère. Or, grâce à ses recherches sur l'agressivité humaine, il est à la veille de faire une percée remarquable. En effet, Thomas a obtenu la coopération d'Iparrak, un tueur psychopathe à qui il injecte un sérum devant neutraliser ses pulsions agressives. Mais lorsqu'à son réveil ce dernier est assailli par le remords de ses crimes passés, il met abruptement fin à l'expérience, forçant Thomas à se faire le cobaye de sa propre étude. Après s'être inoculé un nouveau sérum devant décupler ses pulsions agressives, le jeune scientifique, d'un naturel effacé, se découvre une estime de soi et un charisme inédits, qui à la fois séduisent et inquiètent Justine, sa petite amie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le premier long métrage de la scénariste Roselyne Bosch (EN PLEIN COEUR) laisse perplexe. D'une part, le scénario de cette variation ambitieuse sur le thème de la dualité intérieure donne l'impression de vraiment décoller à mi-parcours du film, après une surcharge de développements et d'explications inutiles. Son point focal enfin trouvé, le récit déboule à bon rythme jusqu'à un dénouement attendu mais plausible, le silence et le non-dit se substituant au torrent de dialogues, souvent ridicules, qui plombaient la première partie. Et compliquaient la tâche des acteurs, inégaux, chez qui on sentait un réel désir de s'extraire de la caricature. En outre, plusieurs bonnes idées demeurent au stade de l'énoncé et la mise en scène, somme toute compétente, n'arrive pas à porter le mystère de l'intrigue jusqu'à son plein potentiel. À l'amorce d'un discours dans l'air du temps opposant l'éthique et la génétique, ANIMAL contient surtout, c'est là sa plus grande qualité, l'amorce d'un bon film. Mais vraiment rien de plus.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Pourquoi?

(...) on ne sait pas (...) par quelle funeste improbabilité existe ce thriller futuriste produit par une firme française, dirigé au Portugal par la scénariste de BIMBOLAND et interprété en anglais par des acteurs top models qui jouent tous remarquablement faux.
Animal Roselyne Bosch

Glossy and Appealing Entertainment

Filmmaker Roselyne Bosch has spliced and incubated select strains of horror and sci-fi strands to create this crisp if light-bodied entertainment in ANIMAL. Distilling her story around the narrative component of a scientist going further than man is supposed to go, Bosch has crafted a fast-moving yarn built around topical subjects as well as the age-old quandary of nature vs. nurture. (...) Spinning dicey strains of lab egos and all sorts of human urges, Bosch has bubbled up a glossy, appealing entertainment. Under her energetic direction, technical credits are smartly realized, primarily the aptly chilly art design of Jacques Rouxel.
Animal Roselyne Bosch

Guère stimulant

La metteuse en scène applique (...) au film un style d'un classicisme perclus de clichés particulièrement mal venus. Le tueur en série est ainsi coulé dans un moule "hannibal lecterien" particulièrement risible. Bosch tricote là-dessus une histoire prévisible jusqu'au moindre retournement, et dont les implications morales tombent fatalement dans le domaine du déjà-vu, voire du schématique. (...) Roselyne Bosch impose une esthétique froide et proprette (...), mais donnant ici à l'oeuvre un côté "téléfilm M6" guère stimulant.
Animal Roselyne Bosch

For Channel-Surfing Insomniacs

Neither grisly enough to carve out horror pic props nor smart enough to adequately explore moral conundrums of the genetic skullduggery inherent in its draggy plot, visually stylish, thematically meandering techno-thriller ANIMAL is eye-candy for channel-surfing insomniacs.
Animal Roselyne Bosch

Mic-mac futuriste

Mic-mac futuriste. Un jeune tripatouilleur d’éprouvettes du futur croit avoir découvert la molécule miracle contre l’agressivité. Il mène des expériences sur un serial-killer, puis tente de s’inoculer la niaque qu’il n’a pas, ce qui aura des conséquences catastrophiques. Ce scénario vaut ce qu’il vaut. Il n’est pas pire qu’un autre. Le vrai problème, c’est la réalisation, aussi aseptisée que les décors où évoluent les personnages. Ce qui manque le plus dans ce thriller sans âme, c’est un quelconque ancrage géographique et des comédiens plausibles. Les acteurs de cette production française ânonnent la langue de Shakespeare avec des accents différents, parfois approximatifs (suédois pour le héros). (...) Ne s’agirait-il pas d’un de ces sous-produits impersonnels qui, en tentant de passer pour américains, ne ressemblent à rien ?
Animal Roselyne Bosch

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