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Amnésie - L'Énigme James Brighton

Can. 2005. Drame de moeurs de Denis Langlois avec Dusan Dukic, Karyne Lemieux, Norman Helms. Un an après les faits, une étudiante s'intéresse au cas d'un jeune Américain gay retrouvé nu et amnésique à Montréal. Scénario intrigant mais parfois maladroit, inspiré d'une histoire vraie. Réalisation compétente. Interprétation inégale.

13 ans +
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Amnésie - L'Énigme James Brighton (Amnésie - L'Énigme James Brighton)

13 ans + 13 ans +

Can. 2005. Drame de moeurs de Denis Langlois avec Dusan Dukic, Karyne Lemieux, Norman Helms.

Un an après les faits, une étudiante s'intéresse au cas d'un jeune Américain gay retrouvé nu et amnésique à Montréal. Scénario intrigant mais parfois maladroit, inspiré d'une histoire vraie. Réalisation compétente. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Producteurs :
En octobre 1998, un jeune Américain se réveille nu et amnésique dans un stationnement du Vieux Montréal avec une seule certitude, celle d'être gay. Après un séjour à l'hôpital, le jeune homme, qui croit s'appeler James Brighton, est hébergé par le professeur Félix Blain, bénévole pour S.O.S. Gay, un organisme qui a lancé une campagne médiatique afin de retrouver la famille de l'amnésique. Or, un soir, ce dernier est arrêté pour usurpation d'identité et fraude après que son frère, ministre pentecôtiste au Tennessee, l'eut reconnu dans un reportage. Un an plus tard, le cas de James Brighton, qui s'appelle en réalité Matthew Honeycutt, pique la curiosité de l'archiviste de la police Sylvie, qui rédige une thèse sur l'imposture dans le cadre de son doctorat en criminologie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar du récent SAVED BY THE BELLES, AMNÉSIE - L'ÉNIGME JAMES BRIGHTON s'inspire de l'étrange mésaventure vécue par l'Américain Matthew Honeycutt il y a quelques années. Mais à la différence de l'exubérant film de Ziad Touma, celui de Denis Langlois (L'ESCORTE, DANNY IN THE SKY) adopte une approche plus sérieuse de ce fait divers, proposant un scénario souvent intrigant, mais qui ne va pas sans quelques maladresses. À commencer par la décision de raconter l'histoire du point de vue d'une étudiante un an après les faits, une idée qui ne fonctionne qu'à moitié, manquant parfois de cohérence narrative et ayant pour effet d'alourdir le propos. D'autre part, le militantisme gai à l'oeuvre dans plusieurs passages s'avère aussi insistant que peu subtil. Aux prises avec un budget très modeste, Langlois offre une réalisation compétente, voire assez percutante lors des scènes violentes. En revanche, sa direction d'acteurs laisse souvent à désirer.

Texte : Louis-Paul Rioux

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