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Watermarks (Hakoah Lischot)

Isr. 2004. Documentaire de Yaron Zilberman . Huit ex-nageuses et plongeuses d'un célèbre club sportif juif de Vienne, dispersées à travers le monde, se retrouvent 65 ans après sa fermeture par les nazis. Récit touchant et plein d'espoir. Page d'histoire peu glorieuse de l'Autriche racontée avec sobriété. Participantes attachantes, dynamiques et d'une grande lucidité. Réalisation appliquée. (sortie en salle: 6 novembre 2008)

Général
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Watermarks (Hakoah Lischot)

Général Général

Isr. 2004. Documentaire de Yaron Zilberman .

Huit ex-nageuses et plongeuses d'un célèbre club sportif juif de Vienne, dispersées à travers le monde, se retrouvent 65 ans après sa fermeture par les nazis. Récit touchant et plein d'espoir. Page d'histoire peu glorieuse de l'Autriche racontée avec sobriété. Participantes attachantes, dynamiques et d'une grande lucidité. Réalisation appliquée. (sortie en salle: 6 novembre 2008)

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Atopia
Alors que les juifs étaient exclus des clubs sportifs d'Autriche, le mouvement Hakoah (qui signifie «la puissance» en hébreu), fondé en 1909, a donné naissance à de nombreux champions, au soccer mais aussi en natation. Ainsi, dans les années 1930, on y retrouvait les meilleures nageuses et plongeuses d'Autriche. Mais à la suite de l'annexion du pays par l'Allemagne nazie en 1938, Hakoah fut interdit. Avec l'aide du président du mouvement, ces athlètes ont toutefois réussi à fuir à l'étranger. 65 ans plus tard, le cinéaste Yaron Zilberman est parvenu à les retrouver, bien qu'elles étaient dispersées à travers le monde, leur donnant l'occasion d'évoquer souvenirs de camaraderie et douleur de l'exil. Huit d'entre elles acceptent alors de se réunir à Vienne, se revoyant pour la première fois depuis les événements qui les ont séparées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que l'horreur nazie prête rarement à la rigolade, il émane de ce documentaire de Yaron Zilberman un parfum d'espoir, et de coquetterie féminine, qui tranche avec d'autres récits traitant de cette époque tragique. Même si les femmes rencontrées par le cinéaste ont connu l'opprobre et la douleur de l'exil, elles affichent, à 80 ans passés, une dignité et une forme physique tout à fait remarquables. À l'aide d'images d'archives et des propos des survivants (un d'entre eux est plus que centenaire) de ce célèbre club sportif, on comprend davantage son importance dans une Autriche antisémite, alors que son rayonnement causait problème. Mais Zilberman s'attarde autant sur les manifestations de haine, et l'impact qu'elles ont eu sur ces jeunes athlètes, que sur leurs glorieux souvenirs de compétition, leur franche camaraderie ainsi que le plaisir qu'elles avaient à côtoyer de jolis garçons. Au caractère touchant des témoignages, à la joie des retrouvailles, se mêlent de petits moments révélateurs - un chauffeur de taxi viennois parle des juifs d'Autriche comme des «non-natives» alors que la famille d'une des nageuses était établie dans ce pays depuis 400 ans... - qui viennent rouvrir de vieilles blessures. En conclusion, les participantes sont invitées à nager ensemble dans la piscine où elles ont accompli certains de leurs exploits, un tendre moment de solidarité qui témoigne de leur force, toujours vive, devant l'adversité.

Texte : André Lavoie

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