É.-U. 2004. Thriller de Chris Kentis avec Blanchard Ryan, Daniel Travis, Saul Stein. Un jeune couple faisant de la plongée sous-marine se retrouve abandonné en haute mer dans un secteur infesté de requins. Exercice de suspense minimaliste inégal. Quelques passages angoissants. Récit ténu s'étirant en longueurs et en répétitions. Technique rudimentaire. Interprétation convaincante.
Un jeune couple faisant de la plongée sous-marine se retrouve abandonné en haute mer dans un secteur infesté de requins. Exercice de suspense minimaliste inégal. Quelques passages angoissants. Récit ténu s'étirant en longueurs et en répétitions. Technique rudimentaire. Interprétation convaincante.
Ce film est censément inspiré d'une histoire authentique, mais quelques développements laissent supposer que l'auteur a inventé certains détails. Quoiqu'il en soit, le récit apparaît crédible. Au départ, il faut signaler que OPEN WATER a été entièrement tourné en vidéo numérique dans un style plutôt rudimentaire, ce qui lui confère une certaine forme d'authenticité, à la manière d'un «home movie» pris sur le vif. D'ailleurs, le film a été réalisé sans l'apport d'effets spéciaux, les deux interprètes, très convaincants, ayant passé de nombreuses heures dans l'eau en compagnie de vrais requins (d'une espèce heureusement inoffensive pour les humains). L'exercice de suspense minimaliste qui en résulte se révèle toutefois d'une efficacité inégale. En effet, si certains passages créent chez le spectateur un véritable malaise, très proche de la terreur pure, il n'en demeure pas moins que ce récit ténu s'étire en longueurs et en répétitions, sans présenter un véritable intérêt sur le plan psychologique ou esthétique. En bout de ligne, OPEN WATER se résume à un exercice de style dont le seul but apparent est de faire vivre au spectateur une expérience éprouvante.
Texte : Martin Girard