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A Home at the End of the World

É.-U. 2004. Chronique de Michael Mayer avec Colin Farrell, Robin Wright, Dallas Roberts. Devenus adultes, deux amis d'enfances ayant connu ensemble leurs premières expériences sexuelles forment un triangle amoureux avec une jeune femme. Adaptation sensible mais un peu superficielle du roman de Michael Cunningham. Psychologie parfois sommaire. Réalisation expressive. Interprétation sincère.

13 ans +
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A Home at the End of the World (A Home at the End of the World)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2004. Chronique de Michael Mayer avec Colin Farrell, Robin Wright, Dallas Roberts.

Devenus adultes, deux amis d'enfances ayant connu ensemble leurs premières expériences sexuelles forment un triangle amoureux avec une jeune femme. Adaptation sensible mais un peu superficielle du roman de Michael Cunningham. Psychologie parfois sommaire. Réalisation expressive. Interprétation sincère.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Michael Cunningham
D'après le roman de Michael Cunningham
Pays :
Distributeur :
Warner Independant Pictures
Lorsqu'il était enfant à la fin des années 1960, Bobby Morrow a perdu son frère aîné dans des circonstances tragiques, puis sa mère quelque temps plus tard. En 1974, l'adolescent se lie d'amitié avec Jonathan Glover, un camarade de classe un peu timoré qui s'émancipe à son contact. Dans leurs moments d'intimité, les deux garçons font ensemble leurs premières expériences sexuelles. Et lorsque Bobby perd son père, la famille Glover l'accueille chez elle. En 1982, Bobby part pour New York rejoindre Jonathan qui, bien qu'il soit gay, vit avec la jeune Clare, une chapelière excentrique. Celle-ci devient vite la maîtresse de Bobby, ce qui s'avère difficile pour Jonathan, toujours amoureux de son ami d'enfance. Le trio s'accommode pourtant de cette situation et décide même d'aller vivre à la campagne pour y fonder une famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À la suite du succès critique de l'adaptation cinématographique de son roman «The Hours», scénarisé par David Hare, Michael Cunningham a décidé de mettre la main à la pâte en adaptant lui-même son premier roman, publié en 1990. Difficile, dans les circonstances, de reprocher au scénariste les libertés qu'il s'accorde par rapport au récit original. Ramassée en un long métrage d'un peu plus d'une heure et demie, cette chronique évoquant les hauts et les bas d'un ménage à trois bisexuel comporte autant de moments bien sentis et touchants que de clichés et de scènes trop fabriquées (ou trop écrites...). L'ensemble est imprégné d'une rafraîchissante sensibilité pour une certaine culture de la marginalité, notamment dans la description de la cellule familiale et des rapports amoureux. En même temps, la psychologie des personnages demeure insuffisamment approfondie, ce qui laisse parfois une impression de superficialité, d'autant plus que le récit a tendance à être plutôt anecdotique. Pour sa première réalisation, Michael Mayer fait preuve d'une assurance appréciable, sachant rendre de façon souvent expressive les états d'âme de ses personnages et les différentes époques où ils évoluent (le film traverse trois décennies). Enfin, les interprètes jouent avec une sincérité palpable.

Texte : Martin Girard

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