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Le Truand de Malibu (Malibu's Most Wanted)

É.-U. 2003. Comédie de John Whitesell avec Jamie Kennedy, Regina Hall, Taye Diggs. Durant des élections, un politicien de Malibu fait kidnapper son fils, un aspirant rappeur qui nuit à sa campagne. Scénario absurde d'un comique douteux, inspiré d'une série télévisée. Réalisation fade et sans rythme. Interprétation artificielle.

Général
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Le Truand de Malibu (Malibu's Most Wanted)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie de John Whitesell avec Jamie Kennedy, Regina Hall, Taye Diggs.

Durant des élections, un politicien de Malibu fait kidnapper son fils, un aspirant rappeur qui nuit à sa campagne. Scénario absurde d'un comique douteux, inspiré d'une série télévisée. Réalisation fade et sans rythme. Interprétation artificielle.

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Depuis l'enfance, Brad Gluckman voue une passion sans borne à la musique "rap". Il a même formé un groupe dans son quartier cossu de Malibu et se fait appeler «B-Rad». Cette attitude nuit aux ambitions politiques de son père, le richissime Bill Gluckman, qui tente de se faire élire gouverneur de la Californie. Afin d'écarter ce problème, les organisateurs de la campagne électorale de Bill font kidnapper l'adolescent par deux acteurs afro-américains qui sont chargés de le retenir prisonnier dans la communauté noire jusqu'à l'élection. Mais l'affaire tourne mal et Brad se fait vraiment enlever par la bande de Tec, un dur du ghetto qui croit que Brad s'est lié d'amitié avec sa petite amie Shondra.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec BRINGING DOWN THE HOUSE et HEAD OF STATE, MALIBU'S MOST WANTED vient compléter un trio récent de comédies à l'humour douteux et pleines de clichés, qui présentent un point de vue édulcoré sur les relations raciales entre Blancs et Noirs aux États-Unis. Inspiré de la série télévisée "JKX: The Jamie Kennedy Experiment", dont la vedette reprend ici le personnage principal du rappeur Brad "B-Rad" Gluckman, le film repose sur un scénario banal qui étire une idée fort mince sur 80 minutes (si l'on fait abstraction du générique de fin...). Pourtant, le contraste entre le secteur huppé de Malibu et le ghetto défavorisé aurait pu donner lieu à une satire mordante sur les inégalités sociales, comme dans le BULWORTH de Warren Beatty, mais au lieu de cela, les auteurs se contentent d'enfiler des situations absurdes et racoleuses. Si les personnages demeurent unidimensionnels et sans attrait, les comédiens n'arrangent pas les choses avec leur interprétation artificielle. Il est vrai que le réalisateur ne les aide en rien, car sa mise en scène fade, aux effets peu recherchés, ne possède ni sens comique, ni rythme.

Texte : André Caron

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