Go to main content
4

Le Mystère de la chambre jaune

Fr. 2003. Comédie policière de Bruno Podalydès avec Denis Podalydès, Jean-Noël Brouté, Pierre Arditi. Dans les années 1920, un reporter et un photographe tentent d'élucider le mystère entourant une tentative d'assassinat contre la fille d'un savant. Adaptation rocambolesque d'un roman de Gaston Leroux. Traitement apparenté à la bande dessinée. Ensemble un peu bavard. Mise en scène appliquée. Interprétation pince-sans-rire.

Général
4

Le Mystère de la chambre jaune (Le Mystère de la chambre jaune)

Général Général

Fr. 2003. Comédie policière de Bruno Podalydès avec Denis Podalydès, Jean-Noël Brouté, Pierre Arditi.

Dans les années 1920, un reporter et un photographe tentent d'élucider le mystère entourant une tentative d'assassinat contre la fille d'un savant. Adaptation rocambolesque d'un roman de Gaston Leroux. Traitement apparenté à la bande dessinée. Ensemble un peu bavard. Mise en scène appliquée. Interprétation pince-sans-rire.

Ayant appris que Mathilde Stangerson, fille d'un célèbre savant, aurait été assassinée, le jeune reporter Joseph Rouletabille et son assistant, le photographe Sainclair, se rendent sur la scène du crime afin de tenter de résoudre cette énigme. En effet, personne ne peut expliquer comment le malfaiteur a pu s'introduire dans la chambre et en sortir sans être vu, puisque la pièce était verrouillée de l'intérieur. Dépêchés sur les lieux, l'inspecteur Frédéric Larsan et le juge de Marquet, préférant recourir aux voies d'enquête officielles, se dressent toutefois sur le chemin de Rouletabille et Sainclair. Les soupçons pèsent d'abord sur Robert Darzac, le fiancé transi de Mathilde. Or, il s'avère que cette dernière n'est pas morte et qu'elle aurait même dissimulé à la police certains indices.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir tâté de la comédie de moeurs, notamment dans VERSAILLES RIVE GAUCHE (1992) et DIEU SEUL ME VOIT (1998), Bruno Podalydès s'écarte de ses repères habituels en s'attaquant pour la première fois au film de genre et d'époque, mais tout en l'habillant de son humour mordant. Son adaptation rocambolesque du célèbre roman de Gaston Leroux opte pour une approche apparentée à la bande dessinée (on pense très nettement à Tintin). Par ailleurs, la présence du tandem Arditi-Azéma renvoie joyeusement au ton et à la texture des réalisations «théâtrales» d'Alain Resnais (en particulier MÉLO et SMOKING/NO SMOKING). Jouant à fond la carte du «whodunit», Podalydès prend plaisir à brouiller les pistes. Toutefois, si ce divertissement soigné tient bien la route, c'est en grande partie grâce à des comédiens hors pair qui s'éclatent dans des performances pince-sans-rire frôlant le pastiche. Car, avant de connaître la révélation finale, imprévisible pour qui n'a pas lu le livre, il faut endurer certaines longueurs et quelques explications verbeuses. L'expérience semble néanmoins avoir plu au cinéaste, qui adaptera la suite du roman de Leroux, «Le Parfum de la dame en noir».

Texte : Jean Beaulieu

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3