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L'Ordre (The Order)

É.-U. 2003. Drame fantastique de Brian Helgeland avec Heath Ledger, Shannyn Sossamon, Benno Fürmann. Un jeune prêtre américain vient enquêter à Rome sur la mort suspecte du fondateur de l'ordre religieux secret auquel il appartient. Scénario controuvé alimenté d'un charabia religieux peu crédible. Réalisation aux effets appuyés. Excellente direction artistique. Interprétation convaincante.

13 ans +
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L'Ordre (The Order)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2003. Drame fantastique de Brian Helgeland avec Heath Ledger, Shannyn Sossamon, Benno Fürmann.

Un jeune prêtre américain vient enquêter à Rome sur la mort suspecte du fondateur de l'ordre religieux secret auquel il appartient. Scénario controuvé alimenté d'un charabia religieux peu crédible. Réalisation aux effets appuyés. Excellente direction artistique. Interprétation convaincante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Le jeune prêtre américain Alex Bernier est déchiré entre sa dévotion à son ordre religieux secret, exclu de l'Église catholique, et son amour pour Mara Sinclair, une jeune artiste qu'il a récemment exorcisée. C'est dans cet état d'esprit tourmenté qu'il se rend à Rome avec Mara pour enquêter sur la mort suspecte de Dominic, le fondateur de son ordre. Au cours de ses investigations, Alex croise le chemin de William Eden, un personnage énigmatique âgé de 400 ans qui avale littéralement les péchés des personnes mourantes, s'arrogeant ainsi le droit de les absoudre en dehors des règles de l'Église. Eden se cherche un successeur et croit l'avoir trouvé en Alex, mais ce dernier lui résiste car il le soupçonne d'être l'assassin de Dominic.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les scénarios de Brian Helgeland semblent mieux servis lorsqu'ils sont réalisés par les autres (MYSTIC RIVER, L.A. CONFIDENTIAL) que lorsqu'il les met en scène lui-même (PAYBACK, A KNIGHT'S TALE). Avec THE ORDER, Helgeland semble vouloir replonger dans le genre qui l'a fait connaître, puisqu'il a débuté sa carrière à la télévision dans les séries d'horreur «Tales From The Crypt» et «Friday The 13th», avant de tester ses talents pour l'écriture cinématographique avec le quatrième NIGHTMARE ON ELM STREET. C'est pourtant le scénario qui se révèle le point le plus faible ici, car il repose sur une intrigue controuvée (et parfois illogique) qui s'alimente à un charabia religieux peu crédible, tout en vendant la mèche un peu trop rapidement sur la malédiction éternelle de «l'avaleur de péchés», amenuisant ainsi la portée dramatique du sujet. Malgré des effets appuyés, la réalisation parvient à instaurer un certain climat d'angoisse, renforcé par une photographie ténébreuse (rappelant SEVEN) et par une excellente direction artistique. Bien que les personnages aient des comportements étranges et qu'ils fassent montre d'une psychologie erratique, les interprètes demeurent convaincants, surtout Heath Ledger et Shannyn Sossamon qui, comme dans A KNIGHT'S TALE, forment un charmant duo à l'écran.

Texte : André Caron

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