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Leaving Metropolis

Can. 2002. Drame de moeurs de Brad Fraser avec Troy Ruptash, Vincent Corazza, Cherilee Taylor. Un peintre gay, devenu depuis peu serveur dans un restaurant de quartier, entreprend de séduire son patron hétérosexuel et marié. Adaptation laborieuse d'une pièce du réalisateur. Ton provocateur et scabreux peu convaincant. Réalisation conventionnelle. Interprétation inégale.

16 ans +
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Leaving Metropolis (Leaving Metropolis)

16 ans + 16 ans +

Can. 2002. Drame de moeurs de Brad Fraser avec Troy Ruptash, Vincent Corazza, Cherilee Taylor.

Un peintre gay, devenu depuis peu serveur dans un restaurant de quartier, entreprend de séduire son patron hétérosexuel et marié. Adaptation laborieuse d'une pièce du réalisateur. Ton provocateur et scabreux peu convaincant. Réalisation conventionnelle. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Coqueluche des galeries branchées de Winnipeg, le peintre gay David sent pourtant le besoin de se ressourcer en renouant temporairement avec son ancien emploi de serveur. Il ne tarde pas à trouver du travail dans un petit restaurant de quartier, propriété de Matt et Violet, un jeune couple qui peine à joindre les deux bouts. Or, grâce aux conseils avisés de leur nouveau serveur, les restaurateurs voient leur chiffre d'affaires grimper. Mais bientôt, David se sent attiré par son jeune patron et entreprend de le séduire. Bien qu'hétérosexuel et amoureux de Violet, Matt cède aux avances de son employé et s'engage avec lui dans une liaison torride. Une situation que désapprouvent les amies de David, la transsexuelle séropositive Shannon et la journaliste désabusée Kryla.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le dramaturge albertain Brad Fraser a signé plusieurs oeuvres marquantes au cours des années 1990, notamment la pièce «Unidentified Human Remains and the True Nature of Love», que Denys Arcand a adaptée au cinéma avec un certain succès. Pour ses premiers pas à la réalisation, Fraser a choisi de porter à l'écran sa pièce «Poor Super Man», où l'on retrouve ses thèmes de prédilection, dont l'identité sexuelle et les rapports entre gays et hétéros. La structure éclatée du texte original, qui multipliait les scènes brèves, les lieux et les répliques mordantes, donnait l'illusion d'un pur matériel cinématographique. Or, il faut déchanter, car dans LEAVING METROPOLIS, la transposition s'avère laborieuse, à cause d'une réalisation conventionnelle et d'un souci exagéré de provocation. De fait, le film ressemble moins à du théâtre filmé qu'à de la mauvaise production télévisuelle. La galerie de personnages névrosés et narcissiques ne réussit jamais à émouvoir tant la caricature est grossière et les symboles trop appuyés, le tout baignant dans un environnement terne, accentué par un évident manque de moyens. Les acteurs arrivent mal à dépasser ces écueils, hormis Cherilee Taylor, touchante en épouse trahie, tandis que les deux vedettes masculines, Troy Ruptash et Vincent Corazza, ne font qu'exhiber leur physique athlétique.

Texte : André Lavoie

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