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La Noirceur (Darkness)

Esp. 2002. Drame fantastique de Jaume Balaguero avec Anna Paquin, Lena Olin, Iain Glen. Une famille s'installe dans une grande maison de campagne en apparence idyllique, mais qui se révèle hantée. Intrigue tarabiscotée copiant "The Shining" et plusieurs autres films du même genre. Clichés à la pelle. Réalisation maniérée nourrie d'effets-chocs gratuits. Direction d'acteurs laissant à désirer.

13 ans +
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La Noirceur (Darkness)

13 ans + 13 ans +

Esp. 2002. Drame fantastique de Jaume Balaguero avec Anna Paquin, Lena Olin, Iain Glen.

Une famille s'installe dans une grande maison de campagne en apparence idyllique, mais qui se révèle hantée. Intrigue tarabiscotée copiant "The Shining" et plusieurs autres films du même genre. Clichés à la pelle. Réalisation maniérée nourrie d'effets-chocs gratuits. Direction d'acteurs laissant à désirer.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Interprètes :
Mark, Mary et leurs enfants Regina et Paul ont quitté les États-Unis pour venir vivre en Espagne, pays d'origine de Mark. Ils s'installent dans une grande maison de campagne qui semble idyllique. Mais des incidents bizarres ne tardent pas à bouleverser leur quiétude. Sujet à de graves et soudaines crises d'angoisse, Mark adopte un comportement de plus en plus inquiétant. Le petit Paul, de son côté, se réveille le matin avec d'étranges marques au cou et prétend voir des fantômes dans sa chambre. Alertée par ces événements, Regina tente de persuader sa mère d'abandonner la demeure, mais en vain. L'adolescente entreprend alors, avec l'aide d'un camarade de classe, de découvrir le terrible secret qui se cache dans le passé trouble de cette résidence hantée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir exploré le thème du tueur en série dans l'inédit LOS SIN NOMBRE (1999), le cinéaste espagnol Jaume Balaguero persiste et signe dans l'horreur en s'attaquant cette fois à une histoire de fantômes. Comme pour être bien sûr de n'oublier aucun des lieux communs du genre, Balaguero passe en revue tous les classiques du film de maison hantée pour en puiser, une après l'autre, ses idées. Les connaisseurs seront en mesure d'identifier facilement des emprunts à THE SHINING, POLTERGEIST, THE HAUNTING, THE SIXTH SENSE, THE OTHERS, etc. Loin de recycler tous ces éléments au moyen d'un traitement neuf, l'auteur se contente de les empiler au sein d'une intrigue tarabiscotée et remplie de clichés. Le film parvient bien, au début, à instiller un certain climat d'angoisse, mais l'accumulation d'effets-chocs gratuits et de maniérismes dans la mise en scène finissent par agacer le spectateur plus souvent qu'à le terrifier. Au surplus, le suspense devient de plus en plus absurde dans ses développements, notamment en ce qui a trait à la psychologie des personnages, pour sombrer à la fin dans la confusion la plus totale. Le réalisateur ne semble pas avoir été très à l'aise avec sa distribution internationale, car sa direction d'acteurs laisse fortement à désirer.

Texte : Martin Girard

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