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La Baie de l'amour et des regrets (The Bay of Love and Sorrows)

Can. 2002. Drame de moeurs de Tim Southam avec Jonathan Scarfe, Peter Outerbridge, Joanne Kelly. Au Nouveau-Brunswick, à l'automne 1973, un ex-prisonnier manipule un jeune bourgeois prêchant un idéal de vie communautaire. Adaptation épurée d'un roman de David Adams Richards. Dialogues peu abondants. Atmosphère sombre et nostalgique. Réalisation soignée. Bonne interprétation.

13 ans +
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La Baie de l'amour et des regrets (The Bay of Love and Sorrows)

13 ans + 13 ans +

Can. 2002. Drame de moeurs de Tim Southam avec Jonathan Scarfe, Peter Outerbridge, Joanne Kelly.

Au Nouveau-Brunswick, à l'automne 1973, un ex-prisonnier manipule un jeune bourgeois prêchant un idéal de vie communautaire. Adaptation épurée d'un roman de David Adams Richards. Dialogues peu abondants. Atmosphère sombre et nostalgique. Réalisation soignée. Bonne interprétation.

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À l'été 1973, Michael Skid, fils d'un juge renommé, revient dans son village côtier du Nouveau-Brunswick après avoir fait le tour du monde. Inspiré par son séjour en Inde, le jeune homme loue une ferme délabrée et prêche un idéal de vie communautaire, parvenant à convaincre la belle Madonna et son frère cadet Silver de le suivre dans son projet. Mais il est aussitôt humilié devant ses camarades par son ami d'enfance, le fermier Tom Donnerel, qui ridiculise son éducation bourgeoise et ses idéaux de partage. Souhaitant néanmoins être accepté par tous, le jeune homme se lie d'amitié avec l'ex-prisonnier Everette Hatch, qui compte bien tirer profit de la situation. Plus tard, l'entêtement de Michael à refuser de reconnaître qu'Everette le manipule provoque une série de drames dans son entourage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adaptation épurée du roman de David Adams Richards, THE BAY OF LOVE AND SORROWS traduit parfaitement le climat oppressant de l'oeuvre originale, où chaque protagoniste est victime de la perception des autres. Ainsi, à l'instar du livre, le film joue la carte de l'introspection, tablant sur un rythme lent et des dialogues peu abondants. L'univers rural pauvre des années 1970 dépeint par le romancier s'anime de façon réaliste sous la direction assurée de Tim Southam. Cette douloureuse évocation de la perte de l'innocence de toute une génération bénéficie de l'étrange musique aux consonances cristallines de Gaétan Gravel et Serge Laforest, qui lui confère une atmosphère sombre et nostalgique. Dans le même esprit, s'ajoute la contribution du directeur-photo Éric Cayla (qui avait déjà travaillé avec Southam sur son documentaire DROWNING IN DREAMS), dont les images aux teintes froides s'avèrent fort soignées. Peter Outerbridge se démarque au sein de la distribution en réussissant à rendre émouvant un personnage dur et impitoyable. Ses partenaires, pour la plupart peu connus, livrent des performances crédibles.

Texte : Manon Dumais

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