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Être et avoir

Fr. 2002. Documentaire de Nicolas Philibert . Incursion pendant presque toute une année scolaire dans le quotidien d'une classe unique d'une petite école française de niveau primaire en région rurale. Regard objectif et sans fard sur le monde de l'enfance et de l'éducation. Portrait chaleureux d'un enseignant dévoué. Réalisation attentive aux détails. Sujets à l'aise devant la caméra.

Général
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Être et avoir (Être et avoir)

Général Général

Fr. 2002. Documentaire de Nicolas Philibert .

Incursion pendant presque toute une année scolaire dans le quotidien d'une classe unique d'une petite école française de niveau primaire en région rurale. Regard objectif et sans fard sur le monde de l'enfance et de l'éducation. Portrait chaleureux d'un enseignant dévoué. Réalisation attentive aux détails. Sujets à l'aise devant la caméra.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Récompenses
À l'école de Saint-Étienne-sur-Usson, petit village niché au coeur de l'Auvergne, nous suivons, de décembre à juin, une douzaine d'élèves de trois à douze ans de la classe unique de monsieur Georges Lopez. Celui-ci, en plus de pourvoir à l'éducation de ces enfants, résout les divers conflits et problèmes qui surviennent au sein du groupe. On assiste alors aux progrès scolaires des élèves, en s'attardant plus particulièrement sur la moitié d'entre eux, dont nous partageons les efforts, les joies et les peines, les réussites, les embûches et, parfois, la détresse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quiconque a pu voir ses documentaires «institutionnels», tels LE PAYS DES SOURDS (1992) et LA MOINDRE DES CHOSES (1996), renouera ici avec la démarche humble et pudique de Nicolas Philibert. Sans démagogie et suivant un dispositif fort simple, il nous offre un regard objectif et sans fard sur le monde de l'enfance et de l'éducation. Philibert se contente d'observer des tranches de vie quotidienne en posant discrètement sa caméra dans le milieu circonscrit d'une classe, si bien que les sujets semblent oublier la présence du cinéaste. Ce dernier réussit à saisir tous les émois propres à l'enfance et au dur processus d'apprentissage. Mais qu'on ne s'y trompe pas: malgré les anecdotes et les mésaventures souvent cocasses des jeunes, le sujet est traité avec toute la gravité qu'il mérite. Et bien que les petits crèvent l'écran avec un charme bien naturel, c'est avant tout la figure paternelle de l'instituteur, autoritaire mais juste et dévoué, qui donne son point d'ancrage au film. Ses interventions à la caméra, hors la présence des élèves, renseignent sur son métier et sur sa personne, même si elles imposent une certaine cassure dans le rythme et le ton du film. Enfin, le cadre rural, toujours en filigrane, a son importance, puisqu'il apporte un contexte unique, en particulier pour marquer le passage du temps et des saisons.

Texte : Jean Beaulieu

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