Go to main content
5

Deux Semaines d'avis (Two Weeks Notice)

É.-U. 2002. Comédie sentimentale de Marc Lawrence avec Sandra Bullock, Hugh Grant, Alicia Witt. Malgré ses convictions de militante de gauche, une avocate devient l'assistante personnelle d'un playboy millionnaire. Scénario à numéros ne réservant aucune surprise. Un certain entrain. Réalisation sans personnalité. Jeu pimpant de S. Bullock.

Général
5

Deux Semaines d'avis (Two Weeks Notice)

Général Général

É.-U. 2002. Comédie sentimentale de Marc Lawrence avec Sandra Bullock, Hugh Grant, Alicia Witt.

Malgré ses convictions de militante de gauche, une avocate devient l'assistante personnelle d'un playboy millionnaire. Scénario à numéros ne réservant aucune surprise. Un certain entrain. Réalisation sans personnalité. Jeu pimpant de S. Bullock.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
L'avocate de gauche Lucy Kelson veut sauver un centre communautaire de Coney Island menacé de démolition par le promoteur immobilier George Wade. Impressionné par l'énergie et la conviction de la jeune femme, le playboy millionnaire promet d'épargner le centre si elle accepte de venir travailler pour lui comme consultante. Convaincue que cette position d'influence lui permettra de s'impliquer plus activement que jamais dans diverses causes sociales, Lucy décide de plonger. Mais au bout de quelques mois, elle réalise que ce poste d'assistante personnelle ne peut pas vraiment satisfaire sa fibre militante. La jeune femme décide donc de donner sa démission, mais Wade refuse de résilier son contrat, car il ne peut plus désormais se passer d'elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Forte du succès de MISS CONGENIALITY, Sandra Bullock fait à nouveau équipe avec le scénariste Marc Lawrence, qui en profite ici pour signer sa première mise en scène. À voir le résultat, on peut affirmer que celui-ci a bien assimilé toutes les figures imposées de la comédie sentimentale hollywoodienne. Toutefois, le cinéaste ne parvient pas vraiment à les renouveler, livrant plutôt un récit à numéros construit de façon mécanique et artificielle. Véritable enchaînement de scènes à faire, l'intrigue s'avère prévisible, jusqu'à son dénouement télégraphié et maintes fois retardé par les remplissages qui meublent cette trame ténue. Heureusement, le film possède un certain entrain, auquel contribue beaucoup le jeu pimpant de la vedette. Si l'humour ne vole jamais très haut, le film évite à tout le moins la sensiblerie à outrance qui vient souvent contaminer ce genre de comédie fleur bleue. Par contre, les éléments de critique sociale que semblait annoncer le sujet sont vite réduits à quelques clichés bien-pensants avant d'être balayés sous le tapis lors du happy-end.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3