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Rhapsodie américaine (An American Rhapsody)

É.-U. 2001. Drame psychologique de Eva Gardos avec Nastassja Kinski, Scarlett Johansson, Tony Goldwyn. Élevée en Hongrie durant la Guerre froide, une fillette retrouve ses parents qui avaient dû l'abandonner six ans plus tôt pour gagner la Californie. Récit anecdotique inspiré de la vie de la réalisatrice. De nombreuses longueurs. Reconstitution d'époque plutôt réussie. Interprétation honnête.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Rhapsodie américaine (An American Rhapsody)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2001. Drame psychologique de Eva Gardos avec Nastassja Kinski, Scarlett Johansson, Tony Goldwyn.

Élevée en Hongrie durant la Guerre froide, une fillette retrouve ses parents qui avaient dû l'abandonner six ans plus tôt pour gagner la Californie. Récit anecdotique inspiré de la vie de la réalisatrice. De nombreuses longueurs. Reconstitution d'époque plutôt réussie. Interprétation honnête.

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Équinoxe Films
Au début des années 1950, l'éditeur Peter, son épouse Margit et leur fille aînée parviennent à fuir la Hongrie communiste pour gagner les Etats-Unis. Hélas, en raison d'un concours de circonstances, leur bébé Suzanne reste derrière le rideau de fer. Pendant que les réfugiés s'installent en Californie, la fillette est élevée dans un cadre idyllique par des fermiers qu'elle considère comme ses parents. Mais à six ans, sans comprendre ce qui se passe, Suzanne est envoyée aux Etats-Unis. Elle se retrouve tout à coup avec des gens qu'elle perçoit comme des étrangers, en plus d'être confrontée à une nouvelle société. En 1965, Suzanne, maintenant adolescente, entre en conflit avec ses parents et insiste pour retourner en Hongrie afin de revoir les fermiers qui l'ont élevée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour sa première réalisation, la monteuse Eva Gardos (Barfly, Agnes Browne) a choisi de rendre hommage à ses parents en racontant leur fuite de la Hongrie communiste, tout en relatant sa difficile adaptation à la société américaine. L'entreprise, fort louable, souffre cependant d'un récit anecdotique où la psychologie des personnages est complètement évacuée. Par ailleurs, le film est mal équilibré et présente de nombreuses longueurs; ainsi, la fuite des parents et l'enfance bucolique de la fillette s'étirent inutilement, alors que l'adolescence de l'héroïne, point de départ d'American Rhapsody, et son escapade en Hongrie se déroulent très rapidement. Le tout se termine sur une conclusion hâtive au cours de laquelle la jeune apprend un secret sur le passé de sa mère, qui l'amènera à se réconcilier avec elle. En revanche, la réalisation bénéficie d'une reconstitution d'époque plutôt réussie doublée d'un choix judicieux de films d'archives, en noir et blanc pour la Hongrie communiste, et en couleurs pastel pour l'Amérique capitaliste. Même si l'on est surpris de les entendre passer rapidement du hongrois à l'anglais, les comédiens livrent tous une interprétation honnête, notamment Scarlett Johansson, qui incarne Suzanne adolescente.

Texte : Manon Dumais

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