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La Loi du cochon

Can. 2001. Thriller de Érik Canuel avec Isabel Richer, Sylvain Marcel, Catherine Trudeau. La vie de deux soeurs tourne au drame lorsque l'aînée s'en prend à deux criminels qui font pousser de la marijuana sur la terre familiale. Mélange inégal de suspense et d'humour noir. Recherche un peu trop forcée d'excentricité et d'absurde dans les situations et les personnages. Images rugueuses. Jeu d'ensemble des comédiens assez réussi.

13 ans + (violence)
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La Loi du cochon (La Loi du cochon)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 2001. Thriller de Érik Canuel avec Isabel Richer, Sylvain Marcel, Catherine Trudeau.

La vie de deux soeurs tourne au drame lorsque l'aînée s'en prend à deux criminels qui font pousser de la marijuana sur la terre familiale. Mélange inégal de suspense et d'humour noir. Recherche un peu trop forcée d'excentricité et d'absurde dans les situations et les personnages. Images rugueuses. Jeu d'ensemble des comédiens assez réussi.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Producteurs :
La vie de la joueuse compulsive Stéphane Brousseau prend une tournure désagréable lorsque la banque menace de saisir la porcherie qu'elle administre avec sa jeune soeur Bettie, une mère porteuse. Pour s'en sortir, Stéphane décide d'aller voler la récolte de marijuana que des individus peu recommandables font pousser dans son champ de maïs. Quand les deux filous découvrent la vérité, ils kidnappent les soeurs Brousseau. Entre temps, le couple de petits-bourgeois à qui l'enfant de Bettie est destiné débarque à la ferme pour assister à l'accouchement de son futur enfant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les mécanismes de cette intrigue où se mêlent suspense et humour noir ne sont pas sans rappeler le FARGO des frères Coen, une parenté que le réalisateur Érik Canuel et sa scénariste ont d'ailleurs revendiquée. Le résultat ne manque pas de tempérament et contient plusieurs touches mordantes dans la description des personnages et de leurs relations tordues. Toutefois, la recherche d'excentricité et d'absurde apparaît un peu trop concertée. On sent l'effort d'écriture dans les dialogues et les développements de l'intrigue. Tout apparaît alors si fabriqué que le film ne cesse de perdre en authenticité ce qu'il gagne en extravagance. On se retrouve donc devant une oeuvre relativement distrayante, mais sans profondeur humaine et sans véritables surprises, puisque le récit repose sur des formules empruntées à des modèles américains. Tourné sur support vidéo, le film est assez laid visuellement sur grand écran, mais devrait mieux passer à la télévision. La mise en scène demeure cependant assez musclée. Les interprètes s'en donnent à coeur joie avec des personnages colorés, en particulier Stéphane Demers et Marie Brassard dans le rôle du couple de banlieusards dépassés par les événements.

Texte : Martin Girard

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