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Meilleur Espoir féminin

Fr. 2000. Comédie dramatique de Gérard Jugnot avec Gérard Jugnot, Bérénice Bejo, Antoine Duléry. Un coiffeur de province vivant seul avec sa fille adolescente s'oppose vivement à ce que celle-ci tourne dans un film à Paris. Regard amusant sur des milieux contrastés. Quelques touches mélodramatiques. Dialogues vifs. Réalisation allègre. Interprétation savoureuse.

Général
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Meilleur Espoir féminin (Meilleur Espoir féminin)

Général Général

Fr. 2000. Comédie dramatique de Gérard Jugnot avec Gérard Jugnot, Bérénice Bejo, Antoine Duléry.

Un coiffeur de province vivant seul avec sa fille adolescente s'oppose vivement à ce que celle-ci tourne dans un film à Paris. Regard amusant sur des milieux contrastés. Quelques touches mélodramatiques. Dialogues vifs. Réalisation allègre. Interprétation savoureuse.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Coiffeur dans une petite ville de Bretagne, Yvon Rance vit seul avec sa fille adolescente, Laetitia, qui s'ennuie ferme dans ce coin de pays, entre la clientèle de vieilles dames de son père et une amourette avec son petit ami Kader, à qui elle reproche son manque d'ambition. Tandis qu'Yvon nourrit l'espoir de voir sa fille suivre ses traces et gérer un grand salon de coiffure, Laetitia passe une audition à l'insu de son père et décroche un premier rôle dans un film d'art et d'essai à Paris. Lorsque le brave coiffeur apprend la nouvelle, il décide d'abord de séquestrer sa fille, puis finit par céder à ses supplications. Mais comme elle est mineure, Yvon exige d'être présent sur le plateau. Il se mêle alors de toutes sortes de détails sur le tournage, au grand dam du réalisateur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Un peu comme Woody Allen en Amérique, Gérard Jugnot exploite depuis de nombreuses années son personnage de loser, révélé notamment par UNE ÉPOQUE FORMIDABLE. Même s'il a participé à plusieurs films peu mémorables, Jugnot a acquis depuis une certaine maturité, tant dans son jeu que dans son écriture, si bien qu'il est devenu un cinéaste populaire fort potable, doué d'une sensibilité et d'une apparente fragilité qui gagnent la sympathie. Même s'il joue parfois trop la corde du mélodrame, l'auteur constelle son récit de réparties vives et de traits satiriques amusants sur le milieu du cinéma d'auteur (douce revanche?), sachant tirer parti de l'opposition de deux mondes (l'humble coiffeur confronté au cercle hautain des artistes, la petite vie tranquille de province versus celle plus agitée de la capitale, la relation père-fille, etc.). Jugnot mène son film tambour battant, réussissant à éviter les longueurs grâce à une mise en scène allègre. Le réalisateur vedette campe à merveille le Français moyen, tandis que Bérénice Bejo, dans le rôle de la jeune débutante, a suffisamment su tirer son épingle du jeu pour recevoir une nomination dans la catégorie «meilleur jeune espoir féminin» à la dernière cérémonie des Césars.

Texte : Jean Beaulieu

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