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Les Destinées sentimentales

Fr. 2000. Chronique de Olivier Assayas avec Charles Berling, Emmanuelle Béart, Isabelle Huppert. Au début du XXe siècle, un pasteur protestant divorcé quitte le pastorat, se remarie et prend la direction de l'entreprise familiale. Fresque historico-sociale mêlant intrigues familiales et sentimentales. Valeur documentaire indéniable. Traitement elliptique. Mise en scène fluide. Distribution imposante.

Général
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Les Destinées sentimentales (Les Destinées sentimentales)

Général Général

Fr. 2000. Chronique de Olivier Assayas avec Charles Berling, Emmanuelle Béart, Isabelle Huppert.

Au début du XXe siècle, un pasteur protestant divorcé quitte le pastorat, se remarie et prend la direction de l'entreprise familiale. Fresque historico-sociale mêlant intrigues familiales et sentimentales. Valeur documentaire indéniable. Traitement elliptique. Mise en scène fluide. Distribution imposante.

Genre :
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Durée :
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Distributeur :
Les Films Séville
En 1905, Jean Barnery, pasteur protestant, vit séparé de sa femme Nathalie, dont la conduite déplacée a causé un scandale dans la petite communauté de Barbazac, en Charente. Il décide de divorcer et de quitter le pastorat afin d'épouser Pauline, nièce d'un important négociant en cognac qui est aussi son ami. Le couple se retire en Suisse, où il vit des jours heureux et paisibles. Mais, à la mort de son oncle, dirigeant d'une grande manufacture de porcelaine à Limoges, Jean cède aux pressions familiales et accepte de prendre la direction de l'entreprise, au grand regret de Pauline.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'ancien critique Olivier Assayas, passé depuis une quinzaine d'années à la réalisation, s'attaque pour la première fois à l'adaptation d'un roman, ainsi qu'au genre de la fresque historique et sociale. Divisant son film en trois chapitres d'environ une heure, le cinéaste intègre de façon fort efficace données politico-historiques, intrigues familiales et économiques, ainsi que drame sentimental. Malgré un cadre plutôt académique, Assayas filme avec brio et élégance une société bourgeoise provinciale, y intégrant même une scène de bal rappelant fortement celle du GUÉPARD de Visconti. La mise en scène très fluide est marquée par de nombreuses ellipses, parfois étonnantes. Outre sa valeur documentaire indéniable, la force du récit réside dans un découpage serré où les grands événements sont évoqués de façon allusive par le dialogue et la direction artistique. Au sein d'une distribution imposante, Charles Berling se distingue par son jeu austère et rigide auquel celui d'Emmanuelle Béart, plus coulant, apporte un heureux contrepoint.

Texte : Jean Beaulieu

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