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Le Club des coeurs brisés (The Broken Hearts Club)

É.-U. 2000. Comédie de moeurs de Greg Berlanti avec Timothy Olyphant, Andrew Keegan, John Mahoney. Les tribulations sentimentales d'un groupe de jeunes amis gays de West Hollywood. Situations sentant le déjà-vu. Quelques échanges distrayants. Réalisation superficielle. Bonne complicité entre les comédiens.

Général
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Le Club des coeurs brisés (The Broken Hearts Club)

Général Général

É.-U. 2000. Comédie de moeurs de Greg Berlanti avec Timothy Olyphant, Andrew Keegan, John Mahoney.

Les tribulations sentimentales d'un groupe de jeunes amis gays de West Hollywood. Situations sentant le déjà-vu. Quelques échanges distrayants. Réalisation superficielle. Bonne complicité entre les comédiens.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Blackwatch
Dennis est un photographe homosexuel de West Hollywood sur le point de célébrer ses vingt-huit ans. Incapable de trouver l'âme soeur, il commence à en avoir assez de vivre uniquement des aventures passagères. Le jeune homme se réunit fréquemment avec ses amis gays dans le restaurant de Jack, où chacun fait part aux autres de ses tribulations amoureuses. Un peu leur père à tous, Jack est également l'entraîneur de leur équipe de balle molle, baptisée le «club des coeurs brisés».

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les comédies de moeurs consacrées aux questionnements romantico-existentiels des gays ont été nombreuses ces dernières années, si bien que le sujet commence sérieusement à s'épuiser. The Broken Hearts Club affiche tous les symptômes de ce tarissement: des situations qui sentent le déjà-vu, des personnages stéréotypés, un humour d'une ironie douce-amère sans surprise, des dialogues aux répliques souvent attendues, bref aucun renouvellement des recettes éprouvées du genre. Chronique des hauts et des bas de jeunes homosexuels urbains et branchés de West Hollywood, le scénario s'amuse à pointer du doigt, voire à critiquer le caractère frivole de leurs préoccupations amoureuses. Or, l'auteur du film se complaît dans la même superficialité en ne s'intéressant justement qu'aux aspects les plus inconséquents de la vie de ses personnages. Il en résulte une sorte de «sitcom» pour grand écran, contenant ici et là quelques échanges assez distrayants, mais qui manque résolument de mordant et de personnalité. La réalisation se contente d'ailleurs d'être purement fonctionnelle. Heureusement, les interprètes jouent avec suffisamment d'entrain, de conviction et de complicité pour que l'ensemble se laisse voir sans déplaisir.

Texte : Martin Girard

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